Archives annuelles: 2017

Toulon et le Var dans la guerre, 1939-1945, Jacques Maignon.

 

Auteur : MAIGNON Jacques

Éditeur : Horvarth

Année : 1991

Pages : 176 p.

ISBN : 2717106626

Histoire de Toulon, Agulhon Maurice.

 

Auteur : AGULHON Maurice [sous la direction de]

Éditeur : Éditions Privat, Toulouse

Année : 1980

Pages : 245 p.

ISBN : 2708947192

Marins de Provence et du Languedoc.

 

Auteur : ANTIER Jean-Jacques

Éditeur : Aubanel

Ville  : Avignon

Année : 1977

Pages : 257 p.

ISBN : 27006007541
(1re édition)

La Haute-Provence monumentale et artistique, Collier Raymond.

 

Auteur : COLLIER Raymond

Ville : Digne

Éditeur : à compte d'auteur
(05-Gap : Imprimerie Louis-Jean)

Année : 1986

Pages : 559 p.

ISBN : 2-7449-0533-X

Quand la Provence nous est contée par ses plus grands poètes et chroniqueurs, Marie Mauron.

Auteur : MAURON Marie

Éditeur : Librairie académique Perrin

Année : 1975

Pages : 326 p.

ISBN : 2700600754

Histoire abrégée de Provence & autres textes, Peiresc.

 

Auteur : FABRI DE PEIRESC Nicolas Claude

Éditeur : Aubanel

Ville : Avignon

Année : 1977

Pages : 257 p.

ISBN : 2700600754

Thymus vulgaris  L.

Thym, Thymus vulgaris L.
Thym, Thymus vulgaris L.

Nom provençal :
 - Farigouleto (tout le Var) ;
 - Frigoureto (Fréjus) ;
 - Farigo (Seillans).

Famille : LAMIACEAE

Localisation :
Garrigues, pelouses sèches, rochers. Très commun.

Utilisation :
Le thym a des propriétés antibactérienne, antivirale, antifongique, spasmolytique et expectorante.
1/ En infusion contre les dyspepsies, aérophagie, mauvaise digestion, fatigue, petit rhume…
2/ À très fortes doses, les gens s’en servaient pour provoquer des vomissements.

 

Comestibilité :
Plante condimentaire (sommités fleuries, feuilles).

Tanacetum Vulgare  L.

Tanaisie, Tanacetum vulgare L.
Tanaisie, Tanacetum vulgare L.

Nom provençal :
 - Tanarido
;
 - Erbo-de-sant-Marc

Famille : ASTERACEAE

TOXIQUE

Tanacetum vulgare

Photo : Andreas Rockstein  et licence

Phlomis lychnitis  L.

Phlomys lychnite, Phlomis lychnitis L.

Nom provençal :
 - Tèto-lèbre

Famille : LAMIACEAE

Pinus pinaster  Aiton

Pin maritime, Pinus pinaster.
Pin maritime, Pinus pinaster Aiton.

Cônes mâle.

Nom provençal :
 - Pin-sot (Fréjus, Hyères) ;
 - Pin-negre (Montauroux) ;
 - Pin-rouge (Seillans) ;
 - Pin-mauresc (Mons).

Famille PINACEAE

Localisation :
Maquis, localement pelouses karstiques et pentes marneuses.

Utilisation :
Gemmage pour la térébenthine et colophane ;
Bois de chauffage et bois de mine ;
Fabrication de la poix pour la marine ;
Traitement des affections respiratoires grâce aux « bourgeons ».

Comestibilité :
Graines et jeunes pousses comestibles.

Pin maritime, Pinus pinaster Aiton.

Cônes femelle.

 

 

Cytisus villosus  Pourret

Cytise à trois fleurs, Cytisus villosus.
Cytise à trois fleurs, Cytisus villosus Pourret.

Nom provençal :
 - Mourlanchin
(Fréjus),
 - Mourlanquin
(La Mole, Les Mayons)

Famille : FABACEAE

Localisation :
Un pur méditerranéen, principalement sur le littoral, dans les bois secs au milieu des bruyères, aux bords des chemins, sur les coteaux. Forêts claires et maquis, souvent en ubac ou en fonds de vallons.
Préfère les terrains siliceux.
Arbrisseau dressé, de un à deux mètres à jeunes tiges hérissées de longs poils. Feuilles pétiolées à trois folioles ; fleurs jaunes en général disposées par 3 ou par 1-4 à l’aisselle des feuilles supérieures, de février à mai — juin selon la situation.
Fruits longs et velus (gousses).

Utilisation :
Sédatif nerveux.

Toxicité :
Plante tout entière toxique.

Spartium junceum  L.

Genêt d'Espagne, Spartium junceum L.
Genet d'Espagne, Spartium junceum L.

Nom provençal :
 - Ginèsto

Famille : FABACEAE

Localisation :
Commun.

Toxique :
Il renferme de la cytisine qui est le Cytise, mais aussi de la spartéine très toxique !
Il est arrivé que ses grandes fleurs parfumées tentent des imprudents ; toute la plante étant toxique, il s’en suit des troubles digestifs et cardiovasculaires très graves.


Son vrai nom vernaculaire devrait être
« Spartier jonc »,
car le véritable genêt d’Espagne est le
Genista hispanica L.
commun dans les montagnes méridionales.

Cistus albidus  L.

Ciste cotonneux, Cistus albidus L. 2

Nom provençal :
 - Messugo-blanco

Famille : CISTACEAE

Localisation :
Garrigues, dunes boisées.

Utilisation :
Plante ornementale.
Les feuilles rassemblées en boule servaient à récurer les casseroles.

Ciste cotonneux, Cistus albidus L.
Ciste cotonneux, Cistus albidus L.
Ciste cotonneux, Cistus albidus L.

Stellaria holostea  L.

Stellaire holostée, Stellaria holostea L.

Nom provençal :
 - Grame-flouri ;
 - Esteleto.

Famille : CARYOPHYLLACEAE

Stellaire holostée, Stellaria holostea L.

Tulipa sylvestris  L.
Subsp. australis  Link Pamp.

Tulipe sauvage, Tulipa sylvestris L.
Tulipe sauvage, Tulipa sylvestris L.

Nom provençal :
 - Tulipan

Famille : LILIACEAE

Tulipe sauvage, Tulipa sylvestris L.
Tulipe sauvage, Tulipa sylvestris L.

Prunus dulcis  (Mill.) D. A. Webb

Amandier, Prunus dulcis

Nom provençal : 
 - Amendié ;
 - Amelié.

Famille : ROSACEAE

Localisation :
Bords des champs, vergers, jardins.

Utilisation :
L’huile d’amande douce soigne les inflammations superficielles, les brûlures et les érysipèles (inflammation aiguë des téguments caractérisée par une plaque rouge).
Le lait d’amandes est adoucissant et calmant en usage interne.

Comestibilité :
Le fruit est très nutritif et entre dans la composition de macarons, de massepains, de nougats, de pralines et de la frangipane. Il sert aussi à préparer le sirop d’orgeat.

  • Amandier, Prunus dulcis
  • Amandier, Prunus dulcis
  • Amandier, Prunus dulcis

Pin parasol, Pinus pinea  L.

PIN PARASOL OU PIN PIGNON

Pin parassol, Pinus pinea L.
Pin parassol, Pinus pinea L.

Nom provençal :
 - Pin-pignoun ;
 - Pin-pignòu
et
 - Pin-bouan
(région de Fréjus)

Famille : PINACEAE

Localisation :
Maquis, pelouses souvent sur sable.

Utilisation :
Ornementale, culture pour les pignons.

Comestibilité :
Le pignon est un élément essentiel de la gastronomie provençale : accompagnement des salades, pesto, croquants, tartelettes…

Pistacia lentiscus  L.

PISTACHIER LENTISQUE OU ARBRE AU MASTIC
Pistachier lentisque, Pistacia lentiscus L.
Pistachier lentisque, Pistacia lentiscus L.

Nom provençal :
 - Lentiscle

Famille : ANACARDIACEAE

Localisation :
Très commun, maquis, garrigues, bois, forêts sempervirentes, coteaux arides, rochers.

Utilisation :
En saignant les tiges de ce Pistachier, on obtient le « mastic » utilisé en médecine et pour la fabrication du vernis. Ce mastic, ainsi que les différents extraits de la plante, ont des propriétés antimicrobiennes.
Ce « mastic » est la fameuse « gomme à mâcher » de la Méditerranée orientale, ou « gomme de Chio » qui est utilisée, aujourd’hui, pour les soins dentaires dans la préparation des amalgames et en parfumerie.

L’huile essentielle est intéressante dans les pathologies de la circulation veineuse et lymphatique (varices, stase veineuse, hémorroïdes…) ainsi que dans les adénomes prostatiques.

Comestibilité :
À partir des fruits, les Arabes fabriquent une liqueur connue sous le nom de mastiche et aromatisent leurs fameuses pâtisseries.

  • Pistachier lentisque, Pistacia lentiscus L.
  • Pistachier lentisque, Pistacia lentiscus L.
  • Pistachier lentisque, Pistacia lentiscus L.

Umbilicus rupestris  (Salisb.) Dandy

Nombril de Vénus, Umbilicus rupestris

Nombril de Vénus

Photo  : Gunera  et  licence

Nom provençal :
 - Escudet ;
 - Coucoumario
.

Famille : CRASSULACEAE

Localisation :
Vieux murs, rochers ombragés, parfois épiphyte. Commun.

Utilisation :
Au XIXe siècle, il était utilisé dans certains cas d’épilepsie rebelle, associé à d’autres traitements.
De nos jours, il peut servir en usage externe (plaie, ulcère, brûlure légère, cor au pied). Ses feuilles, riches en mucilage, posées sur les plaies en facilitent la cicatrisation.

Comestibilité :
Les feuilles charnues, agréablement acidulées, peuvent être consommées crues en salade.

Nombril de Vénus, Umbilicus rupestris

Cardamine hirsuta  L.

Cardamine hérissée, Cardamine hisruta L.

Cardamine hirsuta

Nom provençal :
 - Creissoun-de-prat

Famille : BRASSICACEAE

Localisation :
Très petite et discrète, elle se plaît au bord des ruisseaux, dans des sols riches et frais jusqu’à huit-cents  mètres d’altitude.

Utilisation :
La Cardamine est diurétique, stimulante, riche en vitamine C, expectorante.

Comestibilité :
Les rosettes récoltées au printemps, de saveur piquante et soufrée, proche de celle du Cresson, sont délicieuses en salade ou en soupe.

Précaution :
Bien laver les rosettes avec de l’eau vinaigrée et une goutte de Javel, car elles sont parfois le support de la douve du foie (parasite amené par les moutons). En cas de doute ; les consommer cuites…

Photo Andreas Rockstein  et  license

Tragopogon porrifolius  L.

Salsifis, Tragopogon porrifolius L.
Salsifis, Tragopogon porrifolius L.

Nom provençal :
 - Barbabou

Famille : ASTERACEAE

Localisation :
Calcicole, très fréquent dans le Midi. Bords des champs, chemins, coteaux secs, pelouses, friches…

Utilisation :
Les Salsifis contiennent de l’inuline. Ils sont diurétiques et dépuratifs.

Comestibilité :
L’utilisation du Salsifis à feuilles de poireau est très proche de celle du Salsifis des prés.
Ses racines charnues et tendres sont dépourvues d’amertume et se consomment cuites, à la vapeur, ou sautées à la poêle.
Ses feuilles et jeunes pousses sont également appréciées en salade ou cuites à l’eau, puis servies avec de l’huile d’olive et du citron.

Salsifis, Tragopogon porrifolius L.

Laurus nobilis  L.

Laurier sauce, Laurus nobilis L.

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Nom provençal :
 - Baguié
;
 - Lourié
.

Famille : LAURACEAE

Ce Laurier fut symbole de paix et de prospérité puis fut destiné à couronner les vainqueurs, poètes, soldats ou athlètes ; les lauréats.

Localisation :
Naturalisé dans le bassin méditerranéen, haies, vieux murs, vallons encaissés, lisières, ripisylves, forêts littorales.

Utilisation :
Le Laurier-sauce ou Laurier noble a des propriétés toniques et stimulantes que l’on mettra à profit dans les dyspepsies et fermentations intestinales ainsi que les fatigues grippales.
Ses produits dérivés, notamment l’huile essentielle et le « beurre de Laurier » obtenu à partir des fruits, peuvent être à l’origine de réactions allergiques.
« Perfumon li figo emé de fueio de baguié »
(on parfume les figues avec des feuilles de laurier)
F. Mistral

Comestibilité :
condiment connu, les feuilles sont employées dans le court-bouillon et pour relever certaines préparations. Bien que très différents, attention aux confusions possibles avec le Laurier-rose et le Laurier-cerise hautement toxiques !

Photo : Marie-France Sugier  et  licence

Juniperus phoenicea  L.

Genévrier de Phénicie, Juniperus phoenicea L.

Nom provençal :
 - Mourven ;
 - Cade endourmi
.

Famille : CUPRESSACEAE

Localisation :
Espèce calcicole. Souvent sur rochers et coteaux escarpés, falaises, rocailles, dunes. Une population importante de ce Genévrier se trouve sur la route du Grand-Cap qui mène à Signes. Il pousse également sur le mont Faron et le mont Caume…

Identification :
Arbuste, de un à cinq mètres, rappelant un petit cyprès, à port normalement pyramidal ou ovoïde et aux minuscules feuilles en écailles imbriquées, masquant la tige.

Utilisation :
Les gens de notre vallée en faisaient un usage original : la décoction de jeunes pousses servait, en friction, à prévenir l’apparition des escarres.

Toxicité :
Toxique par voie interne.
Ses fruits, à la différence de ceux de ses cousins, le Genévrier oxycèdre et le Genévrier commun, sont toxiques !

  • Genévrier de Phénicie, Juniperus phoenicea L.
  • Genévrier de Phénicie, Juniperus phoenicea L.
  • Genévrier de Phénicie, Juniperus phoenicea L.
  • Genévrier de Phénicie, Juniperus phoenicea L.

Genista-hispanica  L.

Genêt piquant, Genista hispanica L.

Nom provençal :
 - Tiro-buou

Famille : FABACEAE

Localisation :
Espèce calcicole, très bien représentée dans les chênaies pubescentes, les pinèdes, les lavandaies, les bois arides, les pelouses et friches chaudes sur sols profonds, les ripisylves.
C’est un petit arbrisseau dont les tiges dressées portent de nombreux rameaux, les uns épineux, car leurs feuilles sont en forme d’épines, les autres, fertiles, à feuilles plates et poilues, sans pétiole. Les fleurs jaunes sont regroupées au sommet de ces rameaux d’avril à mai.

Utilisation :
Le Genêt piquant est, quelquefois, cultivé comme plante ornementale pour orner les rocailles.

  • Genêt piquant, Genista hispanica L.
  • Genêt piquant, Genista-hispanica
  • Genêt piquant, Genista hispanica L.

Capparis spinosa  L.

Câprier épineux, Capparis spinosa L.

Nom provençal :
 - Tapenié

Famille : CAPPARACEAE

Localisation :
Vieux murs, ruines, très rarement rochers.

Utilisation :
Alimentaire, ornementale et médicinale : les racines sont astringentes, diurétiques et toniques.

Comestibilité :
Les câpres (boutons floraux) sont excellentes confites au vinaigre, elles entrent dans la composition de la tapenade.
Les fruits sont aussi comestibles ; ils sont appelés « cornichons de câpriers ».

  • Câprier épineux, Capparis spinosa L.
  • Câprier épineux, Capparis spinosa L.
  • Câprier épineux, Capparis spinosa L.

Laserpitium gallicum  L.

Laser de France, Laserpitium gallicum L. (1)
Laser de France, Laserpitium gallicum L.

Nom provençal :
 - Engraisso-saumo ;
 - Berlo
.

Famille : APIACEAE

Laser de France, Laserpitium gallicum L. (2).

Moneses uniflora  (L.) A Gray

Pyrole à une fleur, Moneses uniflora

Nom provençal :
 - Pirolo

Famille : ERICACEAE

Pyrole à une fleur, Moneses uniflora

Jasminum fruticans  L.

jasmin-arbrisseau-jasminum-fruticans-l

Nom provençal :
 - Jaussemin-fèr

Famille : OLEACEAE

Jasmin arbrisseau, Jasminum fruticans L.

Dittrichia viscosa  (L.) Greuter

Inule visqueuse, Dittrichia viscosa L. Greuter

Nom provençal :
 - Nasco

Famille : ASTERACEAE

Potentilla hirta  L.

POTENTILLE VELUE OU POTENTILLE HÉRISSÉE

Potentille hérissée, velue, Potentilla hirta L.

Nom provençal :
 - Fragoun-pelous

Famille : ROSACEAE

Potentille hérissée, velue, Potentilla hirta L.
Potentille hérissée, velue, Potentilla hirta L.

Lonicera etrusca  G. Santi

Chevrefeuille d'Étrurie

Nom provençal : 
 - Pandecousto
;
 - Cabrifuei
.

Famille : CAPRIFOLIACEAE

Chèvrefeuille d'Étrurie, Lonicera etrusca Santi

Calendula arvensis  L.

 (Souci des jardins = Calendula officinalis L.)

Nom provençal :
 - Gauche-fèr ;
 - Soucit-bastard
.

Famille : ASTERACEAE

Localisation :
Pelouses rudéralisées, friches. Commun, fleurit presque toute l’année.

Utilisation :
Possède des propriétés : antiseptique, anti-bactérienne, anti-œdémateuse et cicatrisante en usage externe.

Comestibilité :
Les « pétales » (qui sont, en fait, des fleurs extérieures) ont servi de condiment : on peut les mettre dans les soupes, pour colorer le beurre ou encore dans les salades, car ils ont un goût aromatique.

Sisymbrium officinale  L. Scop.

Hedge Mustard

Photo : John Tann  et licence

Sisymbrium officinale, Hedge Mustard.

Nom provençal :
 - Erbo-au-cantaire

Famille : BRASSICACEAE

Localisation :
bords des chemins, champs, friches, cultures.

Utilisation :
C’est la plante des orateurs, des comédiens et des chanteurs. Son action sur la voix est due à la présence de composés soufrés. Au XVIIe siècle, Racine lui-même conseille ce remède à Boileau qui s’était plaint d’être aphone. On le recommandera donc en cas d’enrouement, laryngite, toux, trachéite…

Comestibilité :
Les feuilles peuvent être consommées crues ou cuites. Il faut les récolter lorsqu’elles forment une rosette dense, avant que ne se développe la hampe florale. Si la plante est déjà « avancée », on pourra consommer les jeunes sommités tendres des tiges.

Scandix pecten-veneris  L.

Nom provençal :
 - Aguïo-de-pastre

Famille : APIACEAE

Localisation :
plante calcicole, bords des chemins, escarpements rocheux, friches, cultures.

Comestibilité :
Les Égyptiens et les Grecs ont consommé les feuilles comme légumes, crues ou cuites.
Elles ont un goût agréable, anisé, de même que les fleurs et les jeunes fruits, en forme de glaive. C’est à eux que la plante doit son nom, Peigne-de-Vénus.
La récolter avec modération, car elle est moins abondante qu’autrefois, du fait de l’emploi généralisé des herbicides.

Scandix pecten-veneris

Scabiosa atropurpurea  L.

Scabieuse, Scabiosa atropurpurea L.

Photo : Tela botanica

Nom provençal :
 - Escabiouso

famille : CAPRIFOLIACEAE

Localisation :
Très commune, pelouses, friches. Terrains sablonneux ou incultes du littoral et de l’intérieur des terres. Peut fleurir en toutes saisons.

Utilisation :
La Scabieuse doit son nom générique à son action contre la gale (du latin scabere, se gratter). Dès le XVIe siècle, elle était reconnue comme efficace dans les maladies de peau et contre la teigne.
Dans notre région, on l’utilise en bain de pieds (infusion de fleurs) contre l’hypersudation plantaire.

Satureja  montana  L.

Sarriette des montagnes

Nom provençal :
 - Pebre d’ai

Famille : LAMIACEAE

Localisation :
Pelouses sèches, fruticées ouvertes, cours d’eau temporaires, rochers, rocailles thermophiles, garrigues, maquis.

Utilisation :
 – On lui attribue le pouvoir de combattre l’impuissance et l’asthénie intellectuelle. Elle est aussi digestive, carminative, antiseptique ;
– Au Moyen Âge, l’Église interdit aux moines de la cultiver dans leurs jardins, de peur qu’elle ne les engageât à rompre leurs vœux de chasteté…

Propriétés toniques, stimulantes, digestives et antiseptiques intestinales.

Comestibilité :
Feuilles et sommités fleuries sont des condiments.

Saponaria officinalis  L.

Nom provençal :
 - Sabouniero ;
 - Sabouneto

Famille : CARYOPHYLLACEAE

Localisation :
Commune, garrigues, maquis, ripisylves, fossés, prairies fraîches.

Utilisation :
Utilisée déjà, par les Anciens, qui ne connaissaient pas le savon, la Saponaire a été pendant des siècles l’Herbe à savon des lavandières et des drapiers. En effet, ses feuilles et ses racines, broyées et frottées dans l’eau abaissent sa tension superficielle, ce qui la fait mousser et la rend détergente comme le savon. Cette propriété est due à la présence de la saponine, un des divers glucosides que contient la Saponaire.

La plante n’est plus utilisée comme savon, bien que les herboristes recommandent encore de se servir d’une décoction de ses rhizomes comme shampooing pour cheveux fragiles.

Sanicula europaea  L.

Sanicle d'Europe, Sanicula europea L. Crédit photo Dr Yvan Avramov. 800 x 588

Nom provençal :
 - Saniclo

Famille : APIACEAE

Localisation :
Vallons frais, sous-bois de forêts fraîches humides, bords de rivière.

Utilisation :
Baptisée, pour ses vertus cicatrisantes, « Herbe de Saint-Laurent », à la mémoire de celui qui fut étendu sur un gril de fer rouge par le préfet de Rome au IIIe siècle. Ses feuilles, broyées crues sur les contusions et les hématomes, aident à leur résorption. Infusées, elles servent à laver les plaies qui cicatrisent sans suppurer.

Un distique médiéval annonçait :
« Qui a la Sanicle fait au chirurgien la nique ».

Sa racine est recommandée par les herboristes en gargarisme contre l’angine.

Comestibilité :
Les jeunes feuilles peuvent être consommées comme légume cuit.

Sanguisorba minor  L.

SANGUISORBE ou PETITE PIMPRENELLE

Nom provençal :
 - Pimpinello

Famille : ROSACEAE

Localisation :
Commune, préférence sols sur calcaire, a besoin de chaleur, prés et sols incultes secs, rocailles, pelouses, prairies, friches.

Utilisation :
Comme l’un de ses noms le suggère, en bonne Sanguisorbe, elle a le pouvoir d’arrêter les saignements. Cette réputation lui vient surtout de sa grande sœur, la Sanguisorbe officinale, ou Grande Pimprenelle, dont la médecine des signatures voyait dans le rouge flamboyant de ses corolles le signe de son action dans les épanchements de sang !
Elle a ainsi été employée pour combattre hémorragie, diarrhée et météorisme intestinal…

Comestibilité :
Les feuilles peuvent être consommées en salade (goût rappelant le concombre ou la noix verte), ou comme le persil, dans les soupes, omelettes, et sauces. Infusées, elles permettent de confectionner un « thé » à la saveur un peu amère.

Tragopogon pratensis  L.

Salsifis des prés, Tragopogon pratensis

Nom provençal :
 - Barbabou ;
 - Sarsifi
.

Famille : ASTERACEAE

Localisation :
Ce Salsifis est très commun en France, mais peu fréquent dans le Midi. Prairies de fauche et lieux herbeux frais, coteaux pierreux, talus et berges.

Utilisation :
Dépuratif, diurétique et sudorifique.

Comestibilité :
Accommodées en salade, ses feuilles ont un goût qui ressemble à celui de l’Endive ou de la Chicorée.
Sont consommés la racine, les jeunes pousses, les feuilles et les capitules floraux encore en boutons.

Son nom de genre lui vient du grec
tragos, « bouc »,
et pogon, « barbe »,

d’où son nom populaire de
Barbe de bouc faisant allusion à l’aigrette longue et plumeuse

de ses fruits.

Rumex crispus  L.

RUMEX CRÉPU, PATIENCE CRÉPUE, PARELLE CRÉPUE

Curled Dock

Rumex crispus 02

Nom provençal :
 - Lengo-de-buou
;
 - Paciènci-frisado
.

Famille : POLYGONACEAE

Localisation :
Bords des champs et dans les près. Friches, décombres, alluvions des cours d’eau. Aux Vieux Salins, aux endroits frais nitrophiles.

Utilisation :
C’est un laxatif, stimulant de la sécrétion biliaire et un dépuratif (acné, furoncles, eczéma). Sa racine entre dans des bouillons apéritifs.

Comestibilité :
Les feuilles de toutes les espèces de rumex sont potentiellement comestibles. Si elles sont trop amères, on peut les cuire à deux eaux pour en éliminer les tanins.

Précautions :
Il ne faut pas abuser des rumex, car leur teneur élevée en acide oxalique et en oxalates pourrait favoriser la formation de calculs rénaux.

Photo Scott Zona et licence

Rosmarinus officinalis  L.

Romarin, Rosmarinus officinalis L.
romarin Rosmarinus officinalis L., boutons et fleurs.

Nom provençal :
 - Roumaniéu

Famille : LAMIACEAE

Localisation :
Garrigues, particulièrement sur sables ou marnes.

Utilisation :
On l’employait en teinture contre les maux de dents et l’irritation des gencives.
D’après de vieilles recettes, il active la repousse des cheveux et supprime les cernes.
Une tisane de Romarin, associé à la Menthe poivrée et à la Sarriette, est un puissant stimulant.
De façon générale : aide à la digestion (stomachique, spasmolytique, cholagogue) et tonique de l’organisme.
Le Romarin, toxique à forte dose, est utilisé en phytothérapie : son infusion stimule l’élimination urinaire et biliaire. L’huile essentielle extraite de ses feuilles est utilisée pour les massages.

Comestibilité :
Il est connu de tous pour ses vertus aromatiques (feuilles et sommités fleuries).

Un buisson de Romarin, Rosmarinus-officinalis L.

 

Genista lobelii   DC

Genêt de Lobel, Genista lobelii DC.
Genêt de Lobel, Genista lobelii DC.

Nom provençal :
 - Ginèsto

Famille : FABACEAE

Localisation :
Espèce calcicole, endémique de basse Provence, localisée dans les pelouses pierreuses rases, fentes de rochers, lapiaz, principalement sur les crêtes ventées toulonnaises et de la Sainte-Baume…
Ce sous-arbrisseau épineux (sauf à l’ombre), de vingt à cinquante centimètres, a un port érigé : ses nombreux rameaux verts forment un coussin arrondi très dense que les Provençaux ont coutume d’appeler « coussin de belle-mère ». Ses feuilles sont rapidement caduques, dès le début de l’été, ce qui évite à la plante une trop forte évapotranspiration. Ses très belles fleurs jaunes transforment ces coussins discrets, l’hiver, en féérie colorée à partir du mois de mai.

Protection :
Le Genêt de Lobel ne bénéficie :
d’aucune protection !
Il est pourtant très menacé par les cueillettes abusives, le piétinement, la construction de pistes, l’ouverture de carrières, l’aménagement des crêtes (postes de guet, pylônes…), la pratique de divers sports, le débroussaillement drastique et incontrôlé !

 

 

  • Genêt de Lobel, Genista lobelii DC.
  • Genêt de Lobel, Genista lobelii DC.
  • Genêt de Lobel, Genista lobelii DC.
  • Genêt de Lobel, Genista lobelii DC.

Arenaria aggregata  Loisel

Sabline agglomérée, Arenaria aggregata (L.) Loiseul.
Sabline agglomérée, Arenaria aggregata L. Loiseul

Nom provençal :
 - Lineto

Famille : CARYOPHYLLACEAE

Sabline agglomérée, Arenaria aggregata L. Loiseul

Robinia pseudoacacia  L.

ROBINIER FAUX ACACIA OU CAROUGE

Robinia pseudoacacia

Photo : Andreas Rockstein et  licence

Robinia pseudoacacia

Photo : Andreas Rockstein et  licence

Nom provençal :
 - Acacia

Famille : FABACEAE

Localisation :
Espèce pionnière en pineraies et forêts mélangées, de l’étage méditerranéen à l’étage montagnard. Le Robinier est répandu dans toute la vallée (cultivé et naturalisé). Fourrés rudéraux sur sols profonds.

Utilisation :
Les fleurs sont réputées calmantes, anti-spasmodiques, toniques (vin tonique obtenu en faisant macérer 15 à 20 grammes de fleurs dans un litre de vin rouge), astringentes et cholagogues.
Cet arbre est dédié à Jean Robin (1550-1629), jardinier du roi Henri IV, qui rapporta les graines du Canada et sema le premier arbre de cette espèce en France en 1601, place Dauphine à Paris (il fut transplanté en 1635 au Jardin des Plantes où l’on peut encore l’admirer de nos jours).

Comestibilité :
Les fleurs peuvent être consommées en beignets au parfum suave et au goût sucré. Bouillies à l’eau, les inflorescences ont une saveur sucrée rappelant celle des petits pois. Au Japon, les bourgeons foliaires sont mangés bouillis et assaisonnés de sauce soja.

Toxicité :
Un excès de fleurs de Robinier, à l’état cru, peut se montrer émétique. Plus aucun problème n’est à craindre lorsque les fleurs sont cuites.

Ricinus communis  L.

Ricinus communis

Photo : Jeonghi Go   et  licence

Nom provençal :
 - Langastié

Famille : EUPHORBIACEAE

Localisation :
Originaire d’Afrique et des Indes, il est souvent cultivé pour son huile, mais se rencontre quelquefois échappé des cultures et naturalisé. Décombres, friches humides, berges des cours d’eau.

Utilisation :
Déjà connue des Égyptiens, l’huile de Ricin est employée contre la constipation et comme cosmétique, en guise de « brillantine ».
Autres utilisations : pharmaceutiques (pommades dermatologiques) et industrielles (lubrifiants).

Toxicité :
Les graines renferment une phytotoxine hautement vénéneuse, la « ricine » : trois ou quatre graines peuvent tuer un enfant ; une quinzaine, un adulte.

Polygonum aviculare  L.

Polygonum aviculare

Nom provençal :
 - Lengo-de-passeroun ;
 - Erbo-nousado
.

Famille : POLYGONACEAE

Photo : Andreas Rockstein  et  licence
Renouee, Polygonum aviculare L.

Portulaca oleracea  L.

Pourpier, Portulaca-oleracea

Nom provençal :
 - Bourtoulaigo

Famille : PORTULACACEAE

Localisation :
Champs et lieux incultes, terrains sableux, jardins, alluvions des rivières, décombres.

Utilisation :
Tout l’intérêt du Pourpier réside dans sa richesse en acides gras polyinsaturés de la série oméga-3 qui ont des effets biologiques favorables sur de nombreux paramètres cardio-vasculaires : régulation de la tension artérielle, de la vasodilatation, de l’agrégation plaquettaire et de l’inflammation. La plante fraîche est également une bonne source d’anti-oxydants comme les vitamines E et C, le bêta-carotène et le glutathion.
La décoction de graines, dans de l’eau ou du lait, a également servi à lutter contre les vers intestinaux.

Comestibilité :
Les tiges et les feuilles sont charnues et légèrement acides. On peut les manger crues, mais il est préférable de les mélanger avec d’autres plantes en raison de leur texture mucilagineuse. Elles peuvent être conservées dans le vinaigre et, au XVIIIe siècle, en France, le Pourpier était frit, saupoudré de sucre et mangé en dessert.

Il est à la base du régime crétois ou « régime méditerranéen »

  • Pourpier, Portulaca-oleracea
  • Pourpier, Portulaca-oleracea-1
  • Pourpier, Portulaca-oleracea-2

Hypochaeris radicata  L.

PORCELLE OU MOURRE DE PORC

Hypochaeris radicata plant NC8

Photo : Harry Rose et licence

Hypochaeris radicata plant NC3

Nom provençal :
 - Engraisso-pouarc ;
 - Mourre-de-pouarc
.

Famille : ASTERACEAE

Localisation :
Sur silice, pelouses fraîches, prairies, dépressions interdunaires, talus, friches, décombres, sites rudéraux, prés secs, rocailles jusqu’à 1500 mètres d’altitude.
Porcelle, de porc, ce qui laisserait supposer que les porcs en sont friands, à moins que l’on ait à faire à un nom dépréciatif : tout juste bon pour les porcs !

Comestibilité :
Les feuilles en rosette fournissent une bonne salade. Elles sont croquantes et dénuées d’amertume ; pommes de terre vapeur, lardons grillés et ail font un très bon accompagnement.
Les jeunes tiges tendres portant les capitules en boutons sont cueillies au printemps et préparées comme les asperges après avoir été bouillies au préalable.

Photo : Harry Rose et licence

Allium porrum  subsp.  polyanthum  Schultes

Allium-porrum_4

Poireau sauvage, Allium porum subsp. Polyanthum.

Nom provençal :
 - Pouarrato

Famille : AMARYLLIDACEAE

Localisation :
Croît dans les champs, les talus humides, les vignes et les endroits incultes du Midi de la France. Ne s’élève pas à une altitude importante.

Utilisation :
Au lVe siècle avant notre ère, Hippocrate – père de la médecine, de la diététique et du code moral des médecins – fut le premier à préciser les vertus du Poireau : « il est diurétique, augmente le lait des nourrices, guérit la phtisie (tuberculose) et augmente la fécondité des femmes ».
Le Poireau sauvage est excellent contre toutes les inflammations des voies respiratoires, la toux, l’extinction de voix, les maux de gorge. Il est très digeste, laxatif, recommandé aux personnes sujettes aux calculs rénaux.

Comestibilité :
C’est l’ancêtre de nos poireaux cultivés ; Allium porrum. Il est très recherché, dès l’hiver, pour sa saveur délicate.
Comme les salades sauvages, on le récolte longtemps avant la floraison, dans des endroits non pollués. On le prépare, comme le Poireau cultivé, en vinaigrette, en bouillon, en gratins, en tartes et dans les soupes.

Photo : Wikimédia