Archives mensuelles: juin 2015

Antonius Arena, Notice historique et littéraire, Fabre

 

Notice historique et littéraire

Auteur : FABRE Augustin

Éditeur : Librairie provençale de V. Roy

Ville : Marseille

Année : 1860

Pages : 56 p.

 

 

rappordfloquet

 

Procès-verbal des dires et contestations des parties

Auteur : Sieur VILLENEUVE, baron d'Ansouis

Année : 1741

Tome l  - Première partie

[Pc]

 

 

 

 

 

 

Voir la page : Rapport Floquet - Tome l

Voir la page : Rapport Floquet - Tome ll

 

Clinopodium nepeta  (L.) Kuntze

Nepitella

Nom provençal :
 - Menugueto

Famille : LAMIACEAE

Localisation :
Très commun, mais polymorphe. Lieux secs et pierreux, pelouses méditerranéennes ouvertes, garrigues.

Utilisation :
Aérophagie, digestion, fatigue (stimulant). Bien que de la même famille que la Menthe, il ne doit pas être confondu avec celle-ci.

Comestibilité :
Odeur et saveur proches de la Menthe. Utilisé en cuisine pour relever les soupes, purées, ragoûts, omelettes, salades, glaces…

Photo : Suzie's Farm et licence

Gel des oliviers en 1820

« L'hiver n'est pas en général rude dans ce pays, puisque, année commune, le thermomètre de Réaumur ne descend pas au-dessous de zéro ; mais le froid a aussi ses excès comme la chaleur, puisque, dans les années 1709, 1768, et 1820, la gelée fut excessive : le thermomètre de Réaumur(1), surtout dans la dernière année, descendit au douzième degré (-15 C) au-dessous de la congélation : aussi les orangers, les citronniers, les oliviers, les grenadiers et les figuiers périrent presque entièrement »…

Pierre des oliviers

Pierre bâtie dans une restanque en souvenir du gel des oliviers en 1820.

+
1820
ET DU 11 AU 12 JANVIER
MORTALITÉ DES OLIVIERS
ET DU DERNIER QUARTIER
DE LA LUNE 1812

… « On ne peut qu'avec peine jeter les regards sur cette grande plaine qui était couverte de superbes oliviers, mais qui n'ayant pas résisté aux froids de 1820, ont été coupés jusque près des racines. Cette perte a vivement affligé tous les habitants : c'était leur principale richesse. Maintenant on voit s'élever de nouvelles pousses, mais l'on sait combien cet arbre est lent à venir : trente ans suffiront à peine pour le rendre à sa première beauté »…

Essai sur la topographie physique et médicale de Solliès-Pont, (département du Var) ; présenté et publiquement soutenu à la faculté de médecine de Montpellier, le 30 aout 1821 ; par Joseph-Régulus Toucas, natif de Toulon, département du Var, pour obtenir le grade de docteur en médecine.

À Montpellier 1821.

— 1 L'échelle Réaumur est une échelle de température conçue en 1731 par le physicien et inventeur français René-Antoine Ferchault de Réaumur (1683-1757), qui a défini son thermomètre à partir de la dilatation apparente de l'alcool et en calibrant un intervalle de référence entre le point de congélation de l'eau (valeur : zéro) et le point d'ébullition de l'eau (valeur : 80). Ainsi l'unité de cette échelle, le degré Réaumur, vaut 5/4 (ou 1,25) d'un degré Celsius et a le même zéro que le degré Celsius.

Consulter la page flore : Olivier

Bibliothèque :

Consulter l'ouvrage : Essai sur la topographie physique et médicale de Solliès-Pont
Consulter l'ouvrage : L'Olivier en terre varoise
Consulter l'ouvrage : Le livre de l’Olivier

Lei apié

Hautes-Sambalettes, Cuers

Apié des Hautes-Sambalettes à Cuers.

Lei apié ou murs à abeilles sont des niches aménagées dans un mur de restanque ou d’enclos ou dans une partie bien construite d’un clapier et sert à contenir les ruches faites en écorce de liège ou rusques. Ces niches, avec un fond plat ou arrondi, sont toutes placées plein sud.

Lei apié ou maisons des abeilles. Souvent disposés en lisière de forêt, les apiés se trouvent, sous forme de niches incluses dans un mur de restanque exposé plein sud. Les ruches en bois ou en écorce de chêne-liège sont placées à l’intérieur pendant la période hivernale. Certains de ces apiés peuvent comporter de nombreuses niches.

Apié à Solliès-Toucas, colline côté sud

Apié à Solliès-Toucas, quartier Les Pourraques, face sud.

Apié à Solliès-Toucas, colline coté nord

Apié à Solliès-Toucas, quartier Les Pourraques, face nord.

Autrefois, l'apié, le mur à abeilles ou brusc en provençal, était un mur en pierre sèche dans lequel des niches destinées à recevoir des ruches étaient aménagées. Selon l'importance du rucher les niches pouvaient être dans le mur d'une restanque, d'une maison ou faire l'objet d'une construction spécifique comme les enclos à apiés. Les niches reçoivent des ruches, souvent en bois ou en écorce de chêne-liège.
L'implantation de l'enclos et des niches n'est pas choisie au hasard. Si possible, le muret recevant les ruches aura été placé dans les conditions suivantes : à l'abri des vents dominants et à l'ombre. Les colonies d'abeilles se trouvent bien à l'ombre des arbres et même, souvent dans un verger ou dans un bois, ce qui est en définitive leur station naturelle, à condition que ce soit près de la lisière du bois. En effet, les abeilles souffrent d'une trop grande chaleur et il peut arriver que la cire des rayons se ramollisse.

Apié à Solliès-Toucas, centre-ville

Apié à Solliès-Toucas, centre-ville.

 

Bibliothèque :

Cabanes en pierres sèches de la Provence littorale le Var,
par Éric Kalmar, 1995, 88 pages.
Les chroniques du patrimoine,
par Raoul Décugis, bulletin no 14, mars 2010, Ollioules, 29 pages, dans recueil. Tome I.

Erica arborea  L.

Erica arborea 1

Nom provençal :
 - Brugas mascle

Famille : ERICACEAE

Localisation :
Commune dans le département, sur sols acides. Souvent caractéristique de la forêt silicicole à Chêne-liège. C’est la plus grande des Bruyères de France.

Utilisation :
Le bois des racines est célèbre pour la fabrication des « pipes de Bruyère » (Saint–Claude, Jura).
Plante mellifère importante pour les insectes.
L’infusion de sommités fleuries est un bon antiseptique urinaire (cystite).

 

 

  • bruyère arborescente, Erica arborea L.
  • Bruyère arborescente, Erica arborea L.
  • Erica arborea 1
  • Bruyère arborescente

Capsella bursa-pastoris (L.) Medik.

 

Bourse-à-Pasteur, capsella bursa pastoris L.

Nom provençal :
 - Nastoun-fèr ;
 - bourso-à-pastre
.

Famille : BRASSICACEAE

Localisation :
Commune dans les champs, les lieux cultivés ou incultes.

Utilisation :
C’est une plante réputée pour son pouvoir hémostatique. Elle était utilisée chaque fois qu’il y avait des saignements : épistaxis (saignement du nez), plaies, hémorragies, ménopause…
Son nom de Bourse-à-pasteur vient de la forme de ses fruits qui rappellent la bourse des bergers : capselle venant du latin capsella, petit coffre.

Comestibilité :
les jeunes rosettes de feuilles sont excellentes crues ou cuites. Leur saveur est douce et agréable. Elles accompagnent à merveille, en salade, une anchoïade.

 

 

  • Bourse-à-Pasteur, capsella bursa pastoris L.
  • Bourse-à-pasteur

Beta vulgaris  subsp. maritima   L. Arcang.

Betterave maritime, Beta vulgaris ssp maritima L. arcang

Nom provençal :
 - Bledo-de-mar

Famille : AMARANTHACEAE

Localisation :
Groupement nitrohalophile. Commune aux bords des Salins, sur les rivages maritimes et s’éloigne quelquefois à l’intérieur des terres.

Comestibilité :
Comme légume. Ses feuilles, très tendres, sont comestibles crues ou cuites. En Corse, elle est mélangée avec le brocciu, un fromage fait avec le petit lait, pour remplir des tourtes aux herbes.
C’est une des plantes les plus récoltées le long des côtes de l’Atlantique et de la Méditerranée.