Viburnum tinus L.
LAURIER-TIN OU VIORNE TIN
Nom provençal :
- Bagasso (Les Adrets) ;
- Lauretin (La Crau)
Famille : ADOXACEAE
Localisation :
Commun, cet arbrisseau à feuillage persistant décore, en plein hiver, les chênaies vertes, les sous-bois et les haies de ses grandes têtes florales blanches, puis de ses fruits d’un bleu métallique, à la fin de l’été.
Utilisation :
Communément cultivé pour ses fleurs. Les fruits étaient utilisés contre l’hydropisie (rétention d’eau dans l’organisme).
Toxicité :
Attention, les fruits ont également la réputation d’être purgatifs !
Photo : Dietmut Teijgeman-Hansen et licence
Photo : Ettore Balocchi et licence
Bibliothèque : L’art campanaire en Occident
Bibliothèque : La Cloche, à toute volée dans la vie des hommes
Bibliothèque : Le campanile provençal
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Auteur : COLLECTIF
Éditeur : Centre archéologique du Var
14, boulevard de Bazeilles
Ville : Toulon
Année : 2015/2016
Pages : 195 p.
ISBN : 978-2-905-757-05-0
ISSN : 16398386
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Un moulin à blé
Jean André Floquet
(Cadenet 08 déc. 1699 — La Bastille 18 déc. 1771)
J. A. Floquet(1)
dans son rapport du 22 août 1741 décrit ce moulin :
« En prenant notre relation de l'état et situation des lieux aux puits des moulins des chevilles à l'extrémité du parc de ce côté-là, où elle a été ci-devant déterminée, nous avons trouvé deux moulins à farine et un à huile dont les eaux des fuyants vuident dans un seul canal qui va aboutir et dégorger dans celui des moulins de la place, vis-à-vis et à l'espacier ou martelière des Trois Pierres, c'est-à-dire à environ trente cannes loin desdits puits des chevilles »
Architecte, ingénieur hydraulique à Aix-en-Provence, il fut chargé par ordonnance du Parlement de Provence en novembre 1740 d'établir un rapport concernant le procès entre les syndics des arrosants des quartiers de Sarraire, de la Tourre et de Cadouire et messire Jean d'Artuard de Mur, chevalier des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, commandeur de Beaulieu contre les frères Blin et les syndics des arrosants des quartiers des Sauvants.
L’un situé à l’entrée du bourg, à deux meules d’une force plus que suffisante, appelé Moulin des Chevilles jouit des eaux le jour et la nuit(2).
L’autre situé au centre du bourg, à deux meules, d’une force supérieure au premier mais n’allant que le jour.
Il comprend en même temps le logement du fermier. Ces deux effets ont donné dans le temps des produits considérables par la raison qu’ils étaient banaux pour les quatre Solliès, mais il en est autrement aujourd’hui que l’on en à établi dans tout le voisinage et même ici.
Matrice cadastrale de 1850
1850 – Moulin à farine ou minoterie de Charles de Saporta, (1,07 a) (B 3 bis) (1850-1854).
1854 – Moulin à farine ou minoterie de Gaston de Saporta, (1,07 a), (B 3 bis) (1854-1909).
1909 – Moulin à farine de Marie, François de Saporta, (1,07 a), (B 3 bis) (1909- )
1920 – Moulin à farine, Gérard & Béja, (____-1926)
1926 – Moulin à farine et habitation de Veuve Béja et fils, (12,09 a) (B 687)(1926-1969)
1969 – Moulin et habitation, Me Aymes et Gouzian notaires, (8,23 a).
(2) Tableau de classement de la matrice cadastrale fait et arrêté le 20 avril 1813.
Lettre à en-tête des établissements Gérard et Béjà, signé M. Béjà.
Un moulin à farine
Plan N° 1919 M-1 dressé par le cabinet Roux, 3e trimestre 1950.
Entrée du moulin 8, rue de la République.
De gauche à droite : - ? -, Matéo Béja dit Mathieu, Émile Clozet, Ferrari, et Joseph Brun dit : « Petit Joseph ».
La passerelle.
Le canal de l'Enclos.
Le silo à grain.
Camion de livraison.
Le plansichter. C'est une machine utilisée dans les moulins et les minoteries. Il permet, par « blutage », la séparation des différents finots, semoules et farines.
Il est composé de plusieurs caisses (de 2 à 8 caisses) elles-mêmes composées de plusieurs porte-tamis ; chaque porte-tamis peut recevoir un tamis d'une ouverture de maille déterminée.
Le dernier voyage.