Localisation :
Très commune dans les champs où elle fleurit toute l’année.
Comestibilité :
Elle peut se consommer crue (très piquante) et cuite.
Les fleurs décorent les salades et agrémentent les carottes râpées et les betteraves cuites.
Les sommités, en boutons, peuvent être ajoutées aux salades de pommes de terre ou cuites en beignets.
Les feuilles peuvent être cuites (bon légume) ou être incorporées à des tartes salées.
Diplotaxis tenuifolia (L.) DC.
Nom provençal : - Rouqueto-jauno ; - Pito-galin.
Famille : BRASSICACEAE
Localisation : Commune dans les lieux incultes et les bords des chemins.
Comestibilité : Elle a nettement la saveur et l’odeur de la Roquette (Eruca sativa). On l’ajoute aux salades et elle fait partie intégrante du véritable mesclun niçois.
Utilisation : Ambroise Paré, au XVIe siècle, utilisait déjà cette plante comme sédatif dans une formule complexe de pilules qui renfermaient également de l’opium, de la jusquiame noire, du safran, de l’encens et de la myrrhe… Actuellement, le Cynoglosse est le plus souvent utilisé en usage externe : les feuilles, préparées en cataplasme, calment la douleur des brûlures et des gerçures.
Nom provençal : - Reviro-menut ; - Erbo-à-l'ouato.
Famille : APOCYNACEAE
Delphinium pictum subsp. requienii Dc
Nom provençal : - Flour-de-l'amour
Famille : RANUNCULACEAE
Cyclamen repandum Sm
Nom provençal :
Famille : PRIMULACEAE
Cycas revoluta
CYCAS DU JAPON OU PALMIER FOUGÈRE
Nom provençal :
Famille : CYCADACEAE
Arbustes à croissance très lente, les Cycas vivent très longtemps. Dans leur habitat naturel, ils peuvent atteindre la taille d’un arbre (six mètres pour le Cyca revoluta par exemple), mais rarement sous nos climats. De même, cultivés en pot, ils dépassent peu un à deux mètres. Leur tronc particulier appelé « stipe » ne se forme qu’au bout de quelques années. Il est souvent conique et à tendance à se ramifier et même s’incliner avec le temps, pour certaines espèces (C. revoluta). Leurs feuilles pennées et arquées qui peuvent être très grandes (deux à trois mètres pour C. debaoensis), ressemblent à celles des palmiers, mais elles sont bordées d’épines et insérées sur le stipe par un long pétiole. Elles forment de magnifiques courronnes, en particulier chez C. revoluta. Au cœur de feuilles apparaissent en été de grandes fleurs le plus souvent jaunes et très décoratives. Les Cycas étant dioïques, les fleurs mâles et femelles sont portées par des pieds différents. Chez C. revoluta, les cônes mâles, laineux mesurent vingt à quarante centimètres et les inflorescences femelles dix à vingt centimètres. Les fruits ovoïdes font trois à quatre centimètres de long. Le feuillage, vert brillant, peut geler à partir de -15 °C, mais repart du tronc.
Localisation :
Rochers et sables littoraux ; floraison de juin à octobre.
Utilisation :
En parfumerie pour ses essences odorantes.
En médecine, pour ses propriétés digestives et purgatives.
Également pour ses propriétés thyroxine-like (iodine) comme substitut ou régime amaigrissant.
Comestibilité :
Les feuilles sont charnues et possèdent un goût aromatique agréable, à la fois sucré et salé, rappelant la carotte, mais avec une saveur piquante.
Feuilles tendres et boutons floraux sont utilisés en pickle dans du vinaigre.
Utilisation : Les sommités fleuries en infusion sont diurétiques.
Comestibilité : Les feuilles et les sommités fleuries ont servi à faire du thé dans le sud de la France.
Coronilla junceaL
Nom provençal : - Ginèsto-fèro
Coronille à allure de jonc :
Famille : FABACEAE
Cornus mas L.
Nom provençal : - Curnié ; - Acurnié.
Famille : CORNACEAE
Localisation : Il affectionne les terrains calcaires, secs et rocailleux. Dans le Midi, il recherche le bord des eaux et vit de préférence dans les taillis.
Utilisation : C’est en raison de la qualité de son bois, l’un des plus durs et des plus résistants qu’on connaisse en Europe, que l’on en fit autrefois des armes (flèches, javelots…). De là lui vient le surnom de « mâle », puisqu’il contribuait à la bravoure des hommes.
Comestibilité : Ses fruits - les cornouilles - légèrement acidulés, sont comestibles et mûrissent en septembre. Ils sont riches en vitamine C. Les connaisseurs en font de très bonnes tartes et confitures.
Localisation :
Bords des cours d’eau, bois frais et ombragés.
Utilisation :
En usage externe, cicatrisant et antirhumatismal.
Comestibilité : Les feuilles s’emploient comme celles de la Consoude officinale dont elles ont la texture et la saveur (crues en salades ou cuites comme légumes).
Attention aux confusions avec la digitale qui est très toxique (surtout pour la consoude officinale dans certaines régions).
Utilisation :
Elle fait partie, avec le Tamier et la Salsepareille, des lianes de notre région.
En usage externe, appliquée sur la peau, elle provoque une révulsion brûlante avec ulcération. C’est pourquoi les mendiants, autrefois, se frottaient les mains et le visage avec cette plante pour avoir l’air plus pitoyables avant d’aller mendier…
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