Archives annuelles: 2018

ZAC Les Laugiers Sud

 

Auteur : COLLECTIF

Éditeur : INRAP Méditerranée

Année : 2017

Pages : 205 p.

 

 

 

CONCLUSION

Les recherches entreprises aux Laugiers témoignent d’occupations humaines successives plus ou moins denses selon les époques. Elles ont révélé pour les périodes anciennes seulement des traces éparses et très dispersées, signalées par des structures mal conservées et par du mobilier, foyer plat peut-être préhistorique au sud-ouest (TR 4), restes d’une structure empierrée du premier âge du Fer au sud (TR 65), et matériaux réutilisés d’une ancienne structure bâtie de l’âge du Fer au nord (TR 48). Mais l’essentiel des découvertes appartient à l’Antiquité avec la mise au jour non seulement de traces agraires ayant appartenu non seulement des traces agraires d’un vignoble accompagné peut-être de fossés (FO2307, 2402, 5501, 5902, 6012), mais surtout d’une petite nécropole fréquentée du Haut-Empire à l’Antiquité tardive puisqu’elle a connu au moins deux phases, avec un enclos funéraire et des crémations datables de la seconde moitié du IIe siècle de notre ère et des sépultures à inhumations en amphores et en bâtière pouvant être situées entre le IVe et le VIe siècle de notre ère.
Dans la région ces petites nécropoles ne sont pas inconnues. On évoquera en particulier trois sites qui possèdent un enclos funéraire. Le plus proche, signalé à Solliès-Toucas, était légèrement rectangulaire avec une longueur de 14,80 m pour une largeur de 14,21 m. Un second, à La Bégude, délimitait une aire de 8,70 m sur 7 m avec quatre urnes à crémation. Enfin, les deux derniers, aux Esclaveaux, qui étaient liés à une villa romaine, mesuraient 6 m sur 5,50 m et contenaient cinq tombes à crémation (Brun et al. 1999, p. 170). On ignore aux Laugiers si on doit associer cette petite nécropole à la proximité d’une voie importante ou à une villa dans la mesure où on n’a découvert ni l’une ni l’autre dans nos sondages. La première, difficilement repérable, peut échapper à des investigations menées avec un maillage de tranchée. Elle peut être aussi peu visible et confondue avec des structures linéaires interprétées dans le cas présent comme des fossés (FO ? 4004 et FO ? 3706), où seule une étude plus approfondie dans le cas d’une fouille permettra de compléter l’analyse. Quant à la villa, elle n’est pas présente sur la zone sondée. Elle pourrait alors s’étendre soit sous les secteurs boisés et protégés à l’ouest de l’emprise, soit sous les zones pavillonnaires environnantes, en particulier celles situées au nord. Quant aux sépultures à crémation, elles s’avèrent être le rite exclusif durant les Ier et IIe siècles de notre ère et peut se prolonger parfois au IIIe siècle comme c’est le cas à Cabasse.
Certaines caractéristiques de la sépulture 4006 des Laugiers se retrouvent dans des sépultures appartenant à d’autres sites. On retrouve l’utilisation d’amphore Dressel 20 à La Guérine (tombe 7) et des urnes en verre (protégée dans ces exemples par des urnes en grès) pour des personnes aisées aux Thouar 4, à la Bégude et au Castel Roubine (Brun et al. 1999, p. 168). Mais, on s’aperçoit que chaque crémation reste unique et originale non seulement dans son organisation, mais aussi dans la composition du mobilier du dépôt funéraire, même si on peut remarquer des éléments communs (balsamaire, monnaie, vases à liquide, etc.), d’où la nécessité de fouiller ces tombes très finement et très scrupuleusement. Les rites et les gestes funéraires restent en réalité très liés à la personnalité et aux croyances du défunt et de son entourage, Pour les inhumations, en l’absence totale de fouille, on ne peut guère faire de remarques. On rappellera seulement que les sépultures en bâtière apparaissent dans la région dès la fin du IIIe siècle et qu’elles connaissent une grande vogue à partir des IVe et Ve siècles. Les plus anciennes, du dernier quart du IIIe siècle ou du début du IVe siècle sont connues au Thouar, à Costebelle, à l’École Lafayette et aux Garvières, à Brue-Auriac. Quant aux sépultures dans des amphores africaines où sont inhumés des enfants et des adolescents, elles sont attestées à la fin du IVe siècle à Olbia et à Costebelle. Ce type de sépultures deviendra courant à la fin du Ve et au VIe siècle de notre ère (Brun et al. 1999, p. 192).
Les époques plus récentes sont aussi présentes, mais uniquement sous forme de traces agraires observées sur la totalité de l’emprise. Ce sont des fosses de plantations de différentes formes ou des fossés. Ces vestiges sont liés à l’exploitation sans doute presque continue de ces terres, comme en témoigne le mobilier céramique recueilli dans les sédiments brassés par les labours qui appartient pour le plus ancien au XVIe siècle et pour le plus récent au XIXe siècle. Dans certains secteurs, comme au-dessus de la nécropole antique, les productions des XVIIe siècle et XVIIIe siècle sont bien représentées.
On mentionnera, enfin, le réseau de petits canaux d’irrigation encore en service dont certaines martellières témoignent de leur installation ancienne (au moins au XIXe siècle). Il conviendrait de les conserver dans l’avenir.

 

 

 

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La construction en pierre sèche, histoire et analyse.

 

Auteur : ANTONINI Maxence

Ville : Rodez

Année : 2010

Pages : 75 p.

[Pc]

 

Consulter l’ouvrage  ICI

Chronologie de la Provence

 

Auteurs : GRIFFE Maurice et Jacqueline

Ville : Cagnes-sur-Mer

ISBN : 2-907854-19-4

Phoenix canariensis

Nom provençal :
 - Paumier

Famille : ARECACEAE

C'est un palmier très graphique qui constitue à lui seul un intérêt majeur au jardin. Issu de la famille des Arécacées, le genre Phoenix comprend dix-sept espèces de palmiers. Le Phoenix des Canaries possède un stipe robuste très marqué par les cicatrices folliaires. Il peut atteindre quinze mètres une fois adulte. Les palmes arquées composées de feuilles linéaires opposées mesurent près de cinq mètres de longueur et forment une couronne très fournie. Les pétioles sont épineux.
En été de longues inflorescences de fleurs crème réunies en panicules pendantes rajoutent au charme de la plante.
Le Phoenix canariensis est dioïque, vous trouverez donc des pieds mâles et femelles qui seuls donneront des fruits de un à deux centimètres de long, cylindriques, jaune puis teintés de rouge à maturité. La chair est comestible et sucrée, mais très sèche.
Palmier dattier des Canaries
Palmier datier des Canaries. Deux sujet dans le parc du château de Solliès-Pont.
 
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du patrimoine 2017.
 
 

 

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Plaquette SMBVG 2016 - 2021

 

Auteurs : SMBVG
(Syndicat Mixte du Bassin Versant du Gapeau)

Éditeur :
(3e édition mai 2018)

Ville : Pierrefeu-du-Var

Année :

Pages : 4 p.

 

Champignons, Georges Becker.

 

Auteur : BECKER Georges

Éditeur : Gründ, Paris

Année : 1983

Pages : 245 p.

ISBN : 2-7000-1516-9

Tilia

Nom provençal : Tihu

MALVACEAE

Devant son nom au mot latin « Tilia » le Tilleul est un arbre appartenant à la famille des Malvacées, qui se divisent en plusieurs espèces, dont les plus connues en Europe sont le Tilleul à petites feuilles Tilia cordata et le tilleul à grandes feuilles Tilia platiphyllos.
Arbre traditionnel implanté au centre des villages de Gaule ou d’anciens lieux de rassemblement en Allemagne, le Tilleul est aujourd’hui principalement connu pour ses fleurs et ses feuilles. Ces dernières, souvent en forme de cœur, ont d’ailleurs fait du Tilleul un symbole d’amour et de fidélité dans la mythologie grecque.
Pouvant s’élever jusqu’à quarante mètres de hauteur, il possède une croissance rapide faisant apparaître une écorce lisse qui se gerce au fil des années. Comme la plupart des arbres, il a besoin d’un sol relativement profond pour pouvoir se développer. Cet arbre principalement d’ornement préfère les terres riches, fraîches et assez humides pouvant être même calcaire. Il ne supporte pas les terrains trop acides et l’aridité de l’air, il conviendra donc de lui trouver une exposition mi-ombre.
Le Tilleul se plante en racines nues ou en conteneur à l’automne pour favoriser son enracinement avant l’hiver.

Tilleul, Tilia. Arbre du parc du château de Solliès-Pont

Tilleul dans le parc du château de Solliès-Pont.

 
Sources :
— D'après un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

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Jubæa chilensis

COCOTIER DU CHILI OU PALMIER DU CHILI

Nom provençal : 
 - Paumier

Famille : ARECACEAE

Il pousse de façon spontanée sur les côtes chiliennes au pied de la cordillère des Andes jusqu’à une altitude de mille cinq cents mètres pour une hauteur de quinze mètres.
Vu son origine géographique, c’est aussi le palmier à feuilles pennées (Cocotier, Palmier des Canaries, Palmier dattier…) le plus rustique pouvant supporter des gelées de l’ordre de -15 °C en pointe.
Il a été introduit en Europe aux alentours de 1850 et se rencontre encore aujourd’hui sur la côte méditerranéenne (Hyères, Montpellier, Collioure…), à Lorient et sur la place d’Hendaye. On pourra donc l’implanter partout à condition d’installer un dispositif chauffant pour l’hiver.
Le palmier Jubaea chilensis est une plante monoïque, c’est-à-dire qu’il est à la fois mâle et femelle ; il peut donc produire des graines viables et fertiles tout seul. Les fleurs sont disposées sur une grande hampe florale mesurant plus d’un mètre cinquante.
Le fruit est une noix de coco miniature.
Cocotier du Chili, Jubæa chilensis
Cocotier du Chili, Jubæa chilensis
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du patrimoine 2017.
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Schinus molle

Famille : ANACARDACEAE

De croissance rapide, jusqu’à un mètre par an, il atteint rapidement sa taille adulte se situant entre dix et quinze mètres de hauteur. Arbre aux longues feuilles persistantes, composées, il se recouvre au printemps de petites fleurs jaune clair sans grand intérêt. Ces fleurs regroupées en grappes retombantes sont remplacées en été par des baies roses au goût poivré, utilisées en cuisine ou en médecine traditionnelle.
En Europe il est utilisé à des fins ornementales, en haies denses, rejetant fortement après chaque taille, en arbre isolé pour sa belle forme pleureuse, également comme arbre d’ombrage. Les baies roses qu’il produit peuvent être récoltées séchées, pour une aromatisation culinaire, entière ou broyée.
Dans certaines régions du monde, dont l’Amérique de Sud, chaque partie de l’arbre a une utilisation. Des feuilles broyées est extrait une huile essentielle à l’odeur de térébenthine, les baies remplacent le vrai poivre, la sève a des propriétés antiseptiques, le bois sert de combustible ou est utilisé en poteaux de clôtures.
Faux Poivrier, Schinus molle

Faux Poivrier du parc du chateau de Solliès-Pont.

Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

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Jubæa chilensis

PALMIER DU CHILI OU COCOTIER DU CHILI

Nom provençal : 
 - Paumier

Famille : ARECACEAE

Il pousse de façon spontanée sur les côtes chiliennes au pied de la cordillère des Andes jusqu’à une altitude de mille cinq cents mètres pour une hauteur de quinze mètres. Au regard de son origine géographique, c’est aussi le palmier à feuilles pennées (cocotier, palmier des Canaries, palmier dattier…) le plus rustique pouvant supporter des gelées de l’ordre de -15 °C en pointe.
Il a été introduit en Europe aux alentours de 1850 et se rencontre encore aujourd’hui sur la côte méditerranéenne (Hyères, Montpellier, Collioure…), à Lorient et sur la place d’Hendaye. On pourra donc l’implanter partout à condition d’installer un dispositif chauffant pour l’hiver.
Le palmier Jubaea chilensis est une plante monoïque, c’est-à-dire qu’il est à la fois mâle et femelle ; il peut donc produire des graines viables et fertiles tout seul. Les fleurs sont disposées sur une grande hampe florale mesurant plus d’un mètre cinquante.
Le fruit est une noix de coco miniature.
Cocotier du Chili, Jubæa chilensis
Cocotier du Chili, Jubæa chilensis
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du patrimoine 2017.
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Cycas revoluta

PALMIER FOUGÈRE OU CYCAS DU JAPON

Nom provençal : 

 

Famille : CYCADACEAE

Arbustes à croissance très lente, les Cycas vivent très longtemps. Dans leur habitat naturel, ils peuvent atteindre la taille d’un arbre (six mètres pour le Cyca revoluta par exemple), mais rarement sous nos climats. De même, cultivés en pot, ils dépassent peu un à deux mètres. Leur tronc particulier appelé « stipe » ne se forme qu’au bout de quelques années. Il est souvent conique et à tendance à se ramifier et même s’incliner avec le temps, pour certaines espèces (C. revoluta).
Leurs feuilles pennées et arquées qui peuvent être très grandes (deux à trois mètres pour C. debaoensis), ressemblent à celles des palmiers, mais elles sont bordées d’épines et insérées sur le stipe par un long pétiole. Elles forment de magnifiques courronnes, en particulier chez C. revoluta. Au cœur de feuilles apparaissent en été de grandes fleurs le plus souvent jaunes et très décoratives.
Les Cycas étant dioïques, les fleurs mâles et femelles sont portées par des pieds différents. Chez C. revoluta, les cônes mâles, laineux mesurent vingt à quarante centimètres et les inflorescences femelles dix à vingt centimètres. Les fruits ovoïdes font trois à quatre centimètres de long.
Le feuillage, vert brillant, peut geler à partir de -15 °C, mais repart du tronc.
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du patrimoine 2017.

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Sequoia sempervirens

Nom provençal :
 - Sequouia

Famille : TAXODIACEAE

Ce sont des arbres de très grande taille à port conique et à cime arrondie. À l’âge adulte, l’arbre est dépourvu de branches sur un tiers ou la moitié de sa hauteur.
Son écorce épaisse et crevassée est rouge orangé et d’une texture souple et fibreuse.
Il est plus fin et plus élancé que le séquoia géant.
Les feuilles persistantes sont disposées sur les rameaux secondaires en deux rangs d’aiguilles aplaties, longues, vertes dessus, blanchâtres dessous. Les feuilles placées sur les rameaux principaux sont des écailles appliquées.
Séquoia à feuilles d'If, Sequoia sempervirens

Photo : Wikimedia  et  licence

Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

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Quercus ilex  L.

LE CHÊNE VERT OU YEUSE

Nom provençal :
Éuve

Famille : FAGACEAE

Le Chêne vert est le chêne méditerranéen par excellence : on doit à son feuillage persistant l’éternelle verdure de ses forêts, appelées yeuseraies. Il dépasse rarement plus de quinze mètres de haut, ses feuilles sont de couleur vert foncé et lustrée sur le dessus, gris-blanc aux reflets argentés sur le dessous. Ce détail permet de le différencier du chêne Kermès dont les feuilles sont cireuses et vertes sur les deux faces : ce dernier (Quercus coccifera) se distingue en outre par la cupule de ses glands aux nombreuses écailles en pointe, et par sa petite taille (pas plus de trois mètres).
La face blanchâtre des feuilles d’yeuse permet en fait de réfléchir les rayons du soleil et lutter contre la sécheresse. De ce fait, il occupe souvent les sites les plus secs. Ces caractéristiques des forêts méditerranéennes sur le sol calcaire, il permet de maintenir un couvert forestier dans les lieux aux conditions écologiques rudes, et participe ainsi au maintien des sols.
Il a été largement exploité pour le bois de chauffe et le charbon de bois.
Chêne vert, Quercus ilex L.

Quercus ilex L.

Chêne vert, Quercus ilex L. Photo : Stadtkatze  et  licence.

Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.
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Phillyrea latifolia  L.

Nom provençal :
 - Taradèu

Famille : OLEACEAE

Le Filaire à larges feuilles (Phillyrea latifolia) est une plante de la famille des Oléacées. C’est un arbrisseau de six à huit mètres de hauteur.
Le feuillage est persistant, brillant et coriace. Les feuilles sont opposées, larges de forme ovale à pétiole court. Les fleurs sont disposées en grappes courtes et peu fournies. Le fruit est une drupe de la grosseur d’un pois, de couleur noire, à noyau globuleux. La Filaire à feuilles larges fréquente les maquis, les vallées rocailleuses et les collines sèches. On la rencontre entre zéro et sept cents mètres d’altitude.
La floraison de l’espèce intervient entre les mois d’avril et mai. Cette espèce est hermaphrodite. La pollinisation se fait de manière entomogame et la dispersion des graines se fait par endozoochorie. On rencontre cette filaire dans le sud de l’Europe (Espagne Portugal, France, Sardaigne, Sicile Corse), en Afrique du Nord et dans le sud-ouest de l’Asie. En France, cette espèce se rencontre en Provence-Alpes-Côte d’Azur, dans le Languedoc-Roussillon, en Corse, Poitou-Charentes ainsi qu’en Gironde.

Filaire à larges feuilles, Phillyrea latifolia L.
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

 

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Cupressus macrocarpa

Famille : CUPRESSACEAE

Originaire de Californie où il pousse spontanément, le Cyprès de Lambert ou Cyprès de Monterry Cupressus macrocarpa, familles des Cupressacées est un conifère de dix à quinze mètres de haut qui possède un port presque conique devenant étalé avec l’âge.
Les jeunes sujets se remarquent en effet à leur silhouette élancée tandis que les vieux arbres se caractérisent par leur large cime tabulaire.
Du tronc court et trapu dont l’écorce est brun rouge puis gris cendré partent des rameaux cylindriques qui portent un feuillage persistant vert franc ou doré, très dense, composé de petites feuilles triangulaires en forme d’écailles.

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Photo : John Sullivan   et   Licence

Les fleurs qui apparaissent de février à avril selon le climat sont en fait des chatons brun clair pour les mâles, qui contiennent un pollen pouvant être allergisant, vert pour les chatons femelles qui sont réunis en bouquets à l’extrémité des rameaux.
Les fruits du Cupressus macrocarpa appelés strobiles sont de petits cônes à écorce grise qui contiennent de nombreuses petites graines ailées.

 
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

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Quercus pubescens  Willd.

CHÊNE BLANC OU CHÊNE  PUBESCENT

Chêne pubescent, Quersus pubescens

Nom provençal :  Blacas

FAGACEAE

Plante de la famille des Fagacées. Il se trouve de façon commune en forêt méditerranéenne poussant sur les collines et basses montagnes. Nom botanique Quercus pubescent.
Il doit son nom « pubescent » (poilu) au revers velouté de ses feuilles qui sont de forme très lobée. Une particularité est qu’il possède un feuillage persistant tout l’hiver (marcescent) comme le charme. C’est arbre mesure une quinzaine de mètres de façon générale et plus rarement une trentaine possédant une tête ronde. Il est très rustique au gel en terrain drainant et peut ainsi vivre plusieurs siècles. Son tronc à l’écorce noire.
Il est souvent recouvert de lichens gris et de formes assez tortueuses. Le bois (très dur et dense) sert pour les charpentes et les meubles. Il résiste à l’eau et sert encore pour les écluses, les pilotis, les traverses de chemin de fer… Il servait aussi de combustible ainsi qu’a fabriquer un excellent charbon de bois.

Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

 

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Cinnamomun camphora

Camphrier, Cinnamome camphora, feuilles

Nom provençal :
 - Canfrié

Famille : LAURACEAE

 

Celtis australis  L.

Nom provençal :
 - Falabreguié ;
 - Fabriguié (Fréjus) ;
 - Fabrigoulié (Les-Adrets).

Famille : CANNABACEAE

Le Micocoulier est un arbre pouvant mesurer jusqu’à vingt mètres, qui se développe essentiellement dans le Midi de la France où on le rencontre dans les bois et les garrigues, en basse montagne et jusqu’à neuf cents mètres d’altitude. Il peut vivre jusqu’à cinq cents ans.
Cette espèce a un tronc droit et de nombreux rameaux plutôt pendants. Son écorce cannelée ressemble à celle du hêtre, gris avec quelques pustules et protubérances. Ses feuilles caduques sont simples, alternes, elliptiques, légèrement asymétriques à la base, dentées et rugueuses sur le dessus, ressemblant à celles l’Orme, tout en étant plus allongées et moins larges. Ses petites fleurs s’épanouissent en mai, en général solitaires et disposées à l’aisselle des feuilles, avec une corolle peu visible, mais des stigmates blancs très développés.
En septembre, ses petits fruits noirâtres ressemblent à de petites olives et persistent sur l’arbre après la chute des feuilles.
Micocoulier de Provence, Celtis-australis L., feuillage.
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

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Cupressus sempervirens

Nom provençal :
 - Auciprès
;
 - Ciprès
.

Famille : CUPRESSACEAE

Le Cyprès commun… ou Cyprès d’Italie est un arbre que l’on rencontre un peu partout dans le pourtour du bassin méditerranéen et sur les collines d’Italie. Mais, même si vous n’habitez pas le Midi, vous l’avez certainement croisé… dans un cimetière !
Le Cyprès commun est un conifère à l’écorce lisse et teintée de rouge.
De port érigé, les branches et les rameaux sont serrés les uns contre les autres et dressés, donnant à l’arbre l’allure d’une colonne, parfois très fine suivant l’espèce, dont la cime élancée peut dépasser vingt mètres de haut. Les feuilles sont de petites écailles agglutinées formant de petits rameaux souples.
À la fin de l’hiver, les fleurs font leur apparition, les fleurs mâles sont des petits chatons oblongs, de couleur ocre à brun, tandis que les fleurs femelles sont des cônes globuleux à écailles épaisses, de couleur verte, parfois teintés de bleu ou de gris.
Cupressus sempervirens horizontalis est un cyprès de Provence couramment utilisé dans le Midi pour faire des haies taillées.

Interesting cone John M's garden

Photo : J. Brew   et  licence.
Cyprès commun, Cupressus sempervirens.
Cyprès commun, Cupressus sempervirens, arbre du parc du Chateau de Solliès-Pont.
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

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Pinus halepensis

Nom provençal : 
- Pin-blanc (Fréjus, Hyères, etc.)

Famille : PINACEAE

Le Pin d’Alep ou Pinus halepensis appartient au genre Pinus et à la famille des Pinacées. On le trouve dans le bassin occidental de la Méditerranée, en Europe, en Afrique du Nord et au Proche-Orient. On le nomme aussi Pin de Jérusalem ou encore Pin blanc de Provence. C’est un conifère à grand développement qui atteint entre dix et vingt-cinq mètres de hauteur.
Pin parassol, Pinus pinea L.
Son large tronc lisse souvent tortueux et penché est recouvert d’une écorce brun-gris qui se fissure avec l’âge. Sa cime large et claire prend souvent la forme d’un parasol (moins dense toutefois que celle d’un Pin parasol). Ses feuilles ou aiguilles persistantes et aromatiques vert clair, regroupées par deux sont courtes, fines et souples (entre six et dix centimètres).
Il produit en avril et mai à la floraison des fleurs mâles sous forme de chatons jaunes pale qui se situent à la base des pousses de l’année, et des fleurs femelles sous forme de cônes charnus, d’un violet pourpre qui se développent en deux ans et deviennent brun et ligneux. Ces cônes, les plus petits des Pins méditerranéens (huit à onze centimètres), contiennent des graines ailées qui sont comestibles.
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

 

 

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Washingtonia  filifera

PALMIER DE CALIFORNIE OU PALMIER À JUPON

Palmier de Californie, Washingtonia filifera
Jardin du château, Solliès-Pont

Nom provençal :
 - Paumié

Famille : ARECACEAE

Le genre Washingtonia regroupe deux espèces souvent confondues, très présentes dans les jardins méditerranéens, les îles Canaries et autre zone à climat chaud. Elles sont toutes deux originaires des zones arides du nord-ouest de la basse Californie au Mexique. Cependant l’espèce Washingtonia filifera, un peu plus rustique s’étend davantage vers le nord jusqu’au sud de la Californie et au sud-ouest de l’Arizona.
Les Washingtonias possèdent un tronc unique bien rectiligne pouvant dépasser vingt mètres de long, à base élargie comme une patte d’éléphant. Les larges feuilles en éventail sont plissées en forme de V et forment en séchant un jupon autour du stipe, jusqu’au sol sur l’espèce Washingtonia filifera si elles ne sont pas coupées.
Les deux espèces portent des épines de part et d’autre de leurs longs pétioles, mais de formes différentes. Les segments vert clair retombant aux extrémités, comportent en se déchirant de longs filaments blanchâtres qui leur donne un aspect effiloché, mais ce caractère est moins prononcé notamment chez les sujets de Washingtonia robusta.
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

 

 

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Cette exposition est le résultat de la collecte d’informations, de relevés sur le terrain et de nombreuses photographies et dessins des fontaines de notre territoire.
La présentation en panneaux bâches verticaux de un mètre cinquante de haut s’est imposée à nous pour une lisibilité agréable et pratique. Elle a été mise en page par G. Demailly et imprimée par « Fidel-Graphic », 83210 La Farlède.
Ces panneaux pourront être prêtés aux différentes communes sous certaines conditions matérielles et d’assurance pour des périodes déterminées ensemble.
L’accueil favorable reçu par les visiteurs aux Journées européennes du Patrimoine à Solliès-Pont nous encourage à persévérer.
Nous voulons remercier ici : André Arcolao, Henri Sausset, Christian Sévery, Philippe Tibout, de la Maison du patrimoine de Belgentier, Jean-Claude Vincent, Mesdames les adjointes à la Culture de Solliès-Toucas, Solliès-Ville, les archives communales de Solliès-Pont et la communauté de communes de la Vallée du Gapeau.

Le président

Belgentier

  • Les fontaines dans la Vallée, Belgentier 1.
  • Les fontaines dans la Vallée, Belgentier 2.
  • Les fontaines dans la Vallée, Belgentier 3.

La Farlède

  • Les fontaines dans la Vallée, La Farlède 1.
  • Les fontaines dans la Vallée, La Farlède 2.
  • Les fontaines dans la vallée », La Farlède 3.
  • Les fontaines dans la vallée, La Farlède 4.

Solliès-Pont

  • Les fontaines dans la vallée, Solliès-Pont 1b.
  • Les fontaines dans la vallée, Solliès-Pont 2.
  • Les fontaines dans la vallée, Solliès-Pont 3.
  • Les fontaines dans la vallée, Solliès-Pont 4.
  • Les fontaines dans la vallée, à Solliès-Pont 5b.
 

Solliès-Toucas

  • Les fontaines dans la vallée, Solliès-Toucas 1.
  • Les fontaines dans la vallée, Solliès-Toucas 2.
  • Les fontaines dans la vallée, Solliès-Toucas 3.
  • Les fontaines à Solliès-Toucas
 

Solliès-Ville

  • Les fontaines dans la vallée, à Solliès-Ville, 1
  • Les fontaines à Ville, Solliès-Ville, 2b
 

Aux XVII et XVIIIes siècles la solution utilisée pour l’adduction en eau dans les villages est le fil de l'eau, qui descend naturellement par gravité dans un canal à ciel ouvert.
L’eau va de fontaine en fontaine, la surverse de la première alimentant la suivante. Les usages différents de l’eau se répartissant tout au long de cette ligne : au point le plus haut, l’alimentation des habitants, puis les animaux, les usages domestiques et l’arrosage des jardins, le point le plus bas. (Belgentier 2, Solliès-Toucas 2, 3, 11, 12, 15, Solliès-Pont 1, 2, Solliès-Ville 1, 4, 5, La Farlède 1, 8).

Quand l’eau est peu abondante, les fontaines sont rares et fort simples ; le souci majeur des municipalités est donc la recherche de sources pérennes, l’amélioration des captages et l’acheminement de l’eau vers les différents quartiers des villages qui petit à petit s’étendent.
L’Empire et son administration sont à l’origine de la création des départements et parallèlement les ingénieurs des Ponts et Chaussées, en hommes de terrain participent à l’aménagement du territoire et aux travaux d’adduction d’eau (Solliès-Toucas 8, 9, Solliès-Ville 3)

Les matériaux changent et la fonte remplace de plus en plus la terre cuite qui, poreuse et fragile, provoque des pertes importantes, l’eau coulant à la fontaine correspondant à la moitié voire au quart du volume capté à la source. Le prix de la fonte baissant au cours du siècle va également favoriser son utilisation.

Le XIXe siècle est l’âge d’or des fontaines et dans tous nos villages, bornes-fontaines, fontaines centrales ou adossées, fontaines-lavoirs et puits dans les plaines vont voir le jour, dessinés par les ingénieurs des Ponts et Chaussées, les architectes voire le maçon du village (Belgentier 7, 9 à 14, La Farlède 5, Solliès-Pont 3, Solliès-Toucas 6, 10, 13).

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la technique du réseau va permettre de multiplier les adductions d’eau. La résistance des matériaux, le calcul des sections des tuyaux vont permettre d’augmenter la taille des conduites et donc le volume d’eau disponible.
La loi sur la salubrité de 1902 va accélérer le développement des réseaux, car il est urgent de lutter contre les épidémies de choléra, de typhoïde, causées par les eaux polluées.
Aujourd’hui chaque commune, chaque habitation dispose de l’eau courante et les rôles les plus importants de la fontaine ont disparu (La Farlède  11 à 13, Solliès-Pont 11 à 16).

Heureusement les fontaines du passé gardant leur charme décoratif, permettent une meilleure compréhension de l’histoire urbaine, offrent aux artistes peintres ou photographes des sujets de choix et conservent leur rôle de point d’eau pour les promeneurs. On peut regretter que beaucoup d’entre elles arborent un « Non potable » alors qu’elles ont désaltéré des générations.

Certes, la construction des nouvelles fontaines a beaucoup diminué, mais on constate que nombre de projets décoratifs d’embellissement urbain passent par la création d’une fontaine, partie intégrante de cet espace (Solliès-Toucas 16, Solliès-Pont 9, 10, Solliès-Ville 6, La Farlède 9, 10).

 

 

Bibliothèque : Eaux et fontaines du Var

Bibliothèque : L'hydrologie à Solliès-Pont

Bibliothèque : Les routes de l’eau dans le Var

Melomphis arabica  L. Raf.

Ornithogale d'arabie, Ornithogalum-arabicum L.

Nom provençal :

 

Famille : LILIACEAE

Chamaerops humilis

Le seul palmier indigène de la flore française

Nom provençal :
 - Paumié

Famille : ARECACEAE

Rustique, le palmier arbustif nain est comme son nom l’indique un palmier de petite taille qui ne dépasse pas les trois mètres.
Il est dioïque, son tronc — ou stipe — comprend de multiples drageons. Ses feuilles prennent la disposition d’une rosette terminale, la forme d’éventail ainsi formée peut atteindre un diamètre de quatre-vingt-dix centimètres.
Il possède la caractéristique exceptionnelle de régénération naturelle après le passage d’un incendie. Il peut également résister à la sécheresse ce qui lui vaut une grande importance au niveau écologique en freinant l’érosion.
Palmier nain, Chamaerops humilis

Chamaerops du parc du château de Solliès-Pont.

Il supportera très bien également le bord de mer et ses embruns ; mais attention, sa rusticité est limitée aux températures ne descendant pas en dessous de -12 °C.
Grâce à ses nombreuses fibres, l’utilisation du palmier nain peut aboutir à la fabrication de divers matériels et objets tressés.
C’est le palmier le plus vendu et le plus cultivé, aujourd’hui.
De nombreuses vertus thérapeutiques sont associées aux baies de la plante. Ses fruits malgré leur aspect brun rouge attirant ne doivent pas être consommés.
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

 

 

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Platanus  hispanica

Nom provençal :
Platano (mot féminin en provençal)

Famille : PLATANACEAE

Souvent confondu avec l’Érable à cause de la forme de son feuillage, le Platane commun est un arbre hybride issu des variétés des États-Unis et de l’Asie occidentale. Sur ses trente-cinq à quarante-cinq mètres de hauteur, le platane est un magnifique arbre qui se démarque surtout avec son tronc exceptionnellement droit, au toucher agréable et lisse, qui rappelle un peu la tenue « camouflage ».
Arborant une couleur vert clair, ses feuilles sont de grande taille avec leurs treize à quinze centimètres de longueur. Les fleurs n'ont pas de pédoncule et sont serrées sur un même réceptacle, une boule crépue. Les sexes sont séparés. La boule de fruits passe l'hiver et libère ses akènes duveteux au printemps.
Occupant une place très importante dans la mythologie grecque, le platane est le symbole de la déesse Gaia. Par ailleurs cet arbre fait également partie des quatre éléments formant le caducée, l’emblème du corps médical.

Le platane a été très utilisé pour border nos routes nationales.

Platane, Platanus hispanica
Platane, Platanus hispanica
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

 

 

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Chamaerops humilis

Le seul palmier indigène de la flore française

Nom provençal :
 - Paumié

Famille : ARECACEAE

Rustique, le palmier arbustif nain est comme son nom l’indique un palmier de petite taille qui ne dépasse pas les trois mètres.
Il est dioïque, son tronc — ou stipe — comprend de multiples drageons. Ses feuilles prennent la disposition d’une rosette terminale, la forme d’éventail ainsi formée peut atteindre un diamètre de quatre-vingt-dix centimètres.
Il possède la caractéristique exceptionnelle de régénération naturelle après le passage d’un incendie. Il peut également résister à la sécheresse ce qui lui vaut une grande importance au niveau écologique en freinant l’érosion.
Palmier nain, Chamaerops humilis
Il supportera très bien également le bord de mer et ses embruns ; mais attention, sa rusticité est limitée aux températures ne descendant pas en dessous de -12 °C.
Grâce à ses nombreuses fibres, l’utilisation du palmier nain peut aboutir à la fabrication de divers matériels et objets tressés.
C’est le palmier le plus vendu et le plus cultivé, aujourd’hui.
De nombreuses vertus thérapeutiques sont associées aux baies de la plante. Ses fruits malgré leur aspect brun rouge attirant ne doivent pas être consommés.
Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du Patrimoine 2017.

 

 

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Taxodium distichum

Cyprès chauve, Taxodium distichum

Cyprès chauve, dans le parc du château de Solliès-Pont.

Nom provençal :

 

Famille : TAXODIACEAE

Le Cyprès chauve est un grand arbre pouvant atteindre trente à cinquante mètres de haut pour un diamètre de tronc de deux mètres. L'arbre vit de deux cents à trois cents ans.
Le feuillage léger, gracieux et souple est formé de feuilles claires, aplaties et aciculaires, disposées en spirales sur les rameaux, mais tordues à leur base, ce qui les fait paraître disposées en deux rangs aplatis. Elles mesurent de dix à seize  millimètres  de long sur un à deux de large. Elles sont caduques, tombant à la mauvaise saison. Ce dernier caractère est à l'origine du nom de cyprès « chauve ».
L’arbre de forme pyramidale atteint vingt-cinq mètres en culture avec à la base une largeur de sept à huit mètres, et jusqu’à quarante mètres dans son aire d’origine avec un diamètre de tronc de deux mètres à la base. Les ramilles portant les aiguilles souples sur deux rangs ne sont pas tout à fait opposées, ce qui le distingue du Métaséquoia.
Elles sont disposées en spirale autour du rameau, mais sa torsion donne l’illusion qu’elles sont placées sur un même plan. Ce sont des ramilles entières qui se détachent à automne.
Les fleurs mâles apparaissent  dès la fin de l’automne sous forme de panicules lâches et pendantes de dix à trente centimètres de long et libèrent leur pollen en avril.
Cyprès chauve, Taxodium distichum

Cyprès chauve, dans le parc du château de Solliès-Pont.

Sources :
— Un fascicule de 24 pages édité par la Mairie de Solliès-Pont à l'occasion des Journées du patrimoine 2017.

 

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Mardi 23 octobre 2018

Visite guidée, Décugis 2018

 

Visite commentée,
du four à cade des Pousselons

Inscrit au titre des monuments historiques : arrêté du 1er octobre 1994.

présentée par :
Raoul DÉCUGIS

Solliès-Pont

Départ du centre-ville 9 h 30
Renseignements :
et lieu de rendre-vous sur inscription :
Tél. : 04 94 28 92 95
Gratuit

 

 

 

23 novembre 2018, visite commentée du four à cade des Pousselons.
23 novembre 2018, visite commentée du four à cade des Pousselons.

15 et 16 septembre 2018

Affichette fontaines de la Vallée.

Dans le cadre des
Journées du Patrimoine 2018
(15 et 16 septembre 2018)

Exposition :

Les fontaines de la Vallée du Gapeau

Solliès-Pont
parc du château
Les 15 et 16 septembre

Renseignements : Tél. : 07 78 51 29 84
Entrée libre

 

 

  • Exposition sous tente « Les fontaines de la Vallée ».
  • Exposition : « Les fontaines de la Vallée » Solliès-Pont.
  • Exposition « Les fontaines de la Vallée ».
  • Exposition « Les fontaines de la Vallée ».
Quelques photos de l'exposition.

15, 16 et 17 septembre 2018

L'art campanaire, Sollies-Toucas.

Dans le cadre des
Journées du Patrimoine  2018
(15 et 16 septembre)

Exposition :

L’art campanaire dans
la Vallée du Gapeau 

Église Saint-Christophe
Solliès-Toucas

heures d'ouverture :
samedi 15 : de 9 h à 12 h et 14 h à 17 h,
dimanche 16 : de 10 h 30 à 12 h et 14 h à 16 h 30,
lundi 17 : de 9 h à 12 h et 14 h à 17 h.
Un travail de recensement des cloches de la vallée du Gapeau, par :
— l'Écomusée de la Vallée du Gapeau

— et Serge Porre (Société française de campanologie)

Renseignements : Tél. : 07 78 51 29 84
Entrée libre

Vendredi 14 septembre 2018

« La transhumance » par Raoul Décugis.

Dans le cadre des
Journées du Patrimoine  2018
(15 et 16 septembre)

Conférence :

La Transhumance

par Raoul DÉCUGIS,
(Les Chemins du patrimoine)

Solliès-Pont,
salle Murat (maison des associations).

à 16 h

 

 

La transhumance présente un intérêt
économique et écologique important.

 

Cette activité particulière à la Provence remonte à la nuit des temps. Rien à voir àvec l'aspect folklorique telle qu'elle est proposée de nos jours : une fête commerciale comme tant d'autres.

C'est ce grand voyage que Raoul Décugis vous propose de parcourir avec lui.

 

La Transhumance par Raoul Décugis
Photo : zug zwang

 

 

La transhumance par Raoul Décugis 1
La transhumance par Raoul Décugis 2
Photo : Mairie Solliès-Pont
Photo : Mairie Solliès-Pont

L'entretien des cours d'eau

 

Pièce jointe vide ou le type d'article n'est pas une 'pièce jointe'
Borne de niveau des inondations.

Cette borne, située derrière la salle de fêtes de Solliès-Pont, indique le plus haut niveau de crue connue du Gapeau (19 janvier 1999).

Le Patecq en Provence, Corinne Doublat.

Survivance ancestrale d’un usage
rural et agricole traditionnel.

Auteur : Me DOUBLAT Corinne
Illustrations : ASTRUC B. 

Éditeur : Riccobono

Année : (sans)

Pages : 78 p.

 

 

Pour contacter l'auteur :
Me Corinne Doublat
B. P. 13 - 83510 Lorgues
06 81 84 21 30
corinne.doublat@wanadoo.fr

Smilax aspera  L.

HERBE AUX SCHTROUMPFS OU SALSEPAREILLE

Salsepareille, Smilax aspera L.
Salsepareille, Smilax aspera L.

Nom provençal :
 - Esclarzia ou esclarziha (Fréjus) ;
 - Esquerzia
ou rastelet (Seillans) ;
 - Esclarzieio
(Montauroux) ;
 - Aglaria
(Hyères) ;
 - Agleira
(Les Mayons) ;
 - Escuro-lengo
(Lorgues).

Famille : SMILACACEAE

Localisation :
Liane méditerranéenne très répandue dans les haies, bois clairs, pierriers, forêts, maquis, garrigues et brousse littorale.

Utilisation :
- Diurétique (décoction de racine sèche coupée en morceaux) ;
- Dépurative, sudorifique : affections cutanées, rhumatismes, goutte.
- Les asthmatiques peuvent fumer sa racine blanc-gris, séchée et broyée, ils s’en trouveront soulagés.

Comestibilité :
Les jeunes pousses de cette liane sont comestibles crues ou cuites.
Les fleurs automnales, au parfum d’Oranger, servent également à préparer une délicieuse liqueur.

Salsepareille, Smilax aspera L.

Onopordum illyricum  L.

CHARDON AUX ÂNES ou ONOPORDON D'ILLYRIE

Onopordon-d'Illyrie, Onopordum illyricum L.

Nom provençal :
 - Gros-cardoun

Famille : ASTERACEAE

Onopordon-d'Illyrie, Onopordum illyricum l.

Centranthus ruber  (L.) DC

LILAS D’ESPAGNEVALÉRIANE ROUGE OU ‌CENTRANTHE ROUGE

Valériane rouge, Centranthus ruber L.
Valériane rouge, Centranthus ruber L.

Nom provençal :
 - Pan-de-couguou

Famille : CAPRIFOLIACEAE

Localisation :
éboulis, falaises, autour des habitations, bords des routes, décombres…

Utilisation :
La racine a été employée comme antispasmodique et la plante aurait une action sédative comme sa cousine la valériane.

Comestibilité :
Les feuilles et les boutons floraux sont comestibles, mais c’est surtout les rosettes et les jeunes feuilles qui sont consommées en salade.

Valériane rouge, Centranthus ruber L.

 

 

 

Dans la même famille :

Consultez la vidéo : Valériane officinale

Mercurialis tomentosa  L.

Mercuriale tomenteuse, Mercurialis tomentosa L.

Nom provençal :
 - Mercuriau

Famille : EUPHORBIACEAE

Convolvulus lanuginosus  Desr.

Liseron laineux, Convolvulus lanuginosus.

Nom provençal :
 - Courrejolo

 

Famille : CONVOLVULACEAE

Euphorbia duvalii

Euphorbe de Duval, Euphorbia duvalii.

Nom provençal : Lachusclo

EUPHORBIACEAE

Tulipa sylvestris  L
Subsp. australis  Link Pamp.

Tulipe sauvage, Tulipa sylvestris L.
Tulipe sauvage, Tulipa sylvestris L.

Nom provençal : Tulipan

LILIACEAE

Tulipe sauvage, Tulipa sylvestris L.
Tulipe sauvage, Tulipa sylvestris L.

Ostrya carpinifolia

Charme Houblon, ostrya carpinifolia

Nom provençal :
 - Caupre

Famille : BETULACEAE

Ophioglossum lusitanicum  L.

Ophioglosse du Portugal, Ophioglossum lusitanicum L.

Nom provençal :
- Lengo-de-serp
;
- De-la-lanceto
.

Famille : OPHOIGLASSACEAE

Sonchus asper  (L.)  Hill

Laiteron rude, Sonchus asper

Nom provençal :
 - Cardello

Famille : ASTERACEAE

Thapsia villosa  L.

Thapsie, thapsia villosa L.

Nom provençal :
 - Erbo-à-nòu-camié

Famille : APIACEAE

Thapsia villosa

Photo : Gil Costa et licence

Soldanella alpina  L.

Soldanelle des Alpes, Soldanella alpina-L.

Nom provençal : 
 - Sóudanello

Famille : PRIMULACEAE

Saponaria ocymoides  L.

SAPONAIRE ou FAUX BASILIC

Saponaire faux basilic, Saponaria ocymoides L.

Nom provençal :
 - Sabouniero

Famille : CARYOPHYLLACEAE

Narcissus poeticus  L.

Poet's daffodil

Nom provençal :
 - Dono ;
 - Bihoto ;
 - Toto-bihoto (Fréjus, Le Muy).

Famille : AMARYLLIDACEAE

 

TOXIQUE

Photo : stanze et licence