Déroulement de la sortie
La chapelle Saint-Victor. En juillet 1338, dans l'inventaire des biens appartenant à l'abbaye Saint-Victor de Marseille au prieuré Saint-Michel de Solliès il est fait mention d'une « ecclesia vero sanctus Victor ».
Installation de la confrérie des pénitents noirs au bourg du Pont en 1519. En avril 1564, établissement de trois messes pour la confrérie des pénitents et agrandissement de la chapelle (8 cannes x 3 cannes).
En mai 1617, fondation de la première paroisse dans la chapelle par Monseigneur Gilles de Seytre, évêque de Toulon à la demande de messire Gaspard de Forbin, seigneur de Solliès.
La confraternité des pénitents blancs fut établie en mars 1643 par Barthélemy Blin, prieur, Jehan Pellotier, sous prieur, Me Jean-Baptiste Sénès et Claude Paul.
Elle redevient en 1698 la paroisse du bourg du Pont après l'effondrement de l'église Saint-Jean-Baptiste.
Vendue comme bien national à Hyères en 1793.
L’avenue des Aiguiers, anciennement rue des Blins.
La rue de la Serre.
Le barrage des Capelans, alimentait le moulin à huile attenant dont le canal de fuite longe la rive droite du Gapeau pour éviter le mélange des eaux grasses avec le fleuve.
L’avenue Maréchal Juin. Le château de la Gallerie, construit avant 1534, par la famille de Forbin après l’abandon du château féodal de Solliès-Ville. Il reçoit la visite de Charles IX et de sa mère Catherine de Médicis en 1564.
Le pont des Oiseaux, construit en 1981 pour desservir le lotissement de l’Enclos.
La conduite forcée du canal de Carcès, qui alimente Toulon pour neuf millions de mètres cubes grâce au barrage de Carcès construit entre 1934 et 1939, d’une capacité de huit millions de mètres cubes d'eau, pour une superficie de plus de cent hectares avec huit kilomètres de rive.
Les berges du Gapeau, piétonnier créé avec le lotissement de l'Enclos.
Le barrage de Seyrol, le canal qu’elle alimente ne servait qu’à la tannerie mégisserie de M. Boyer.
Le barrage de Monsieur, le plus ancien barrage de Solliès-Pont, mentionné dans le cartulaire de la chartreuse de Montrieux dès 1216.
Le canal de l’Enclos, canal principal pour alimenter tous les moulins et les six associations syndicales d’arrosants.
Le talus rive gauche en amont, rehaussé pour protéger le lotissement de l’Enclos des crues du Gapeau.
Le canal couvert, recalibré en 1962 et couvert en 1980-1981 par sécurité pour les résidents du lotissement.
La prise du canal d’arrosage des Terrins, soixante-cinq hectares de terres arrosables en 1843.
La prise du canal du Château, trente-neuf hectares de terres arrosables.
Le silo à blé, dépendance de l’ancien moulin à farine de la rue de la République.
Les douves du château primitif, ont servi de vivier à ce château détruit lors de la crue du fleuve du 8 septembre 1651.
L’église Saint-Jean-Baptiste, située sur la rive gauche du Gapeau.
La première église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, en remplacement de l'église Saint-Victor devenue trop petite, fut construite entre 1661 et 1668. En 1707 la voûte s'effondra, et en 1708 l'église s'écroula. Partiellement réédifiée en 1710, elle tomba en ruines en 1717.
En 1724 le projet de reconstruction de l'architecte Joseph Pomet fut adopté.
En 1726 c'est le début de la réédification par Joseph Giraudy et fils, maître maçon, mais en 1729 ils abandonnèrent le chantier. Pierre Sénès architecte de Toulon reprit aussitôt les travaux jusqu'à sa mort en 1730 ; il fut remplacé par son frère Charles jusqu'à l'achèvement de l'église en 1734.
Elle est bénie le 23 décembre 1734.
La tour de l’horloge, dont la construction sur la place remonte à 1809. La cloche comporte le texte suivant :
« PLACÉ LE 13 AOUST 1809 MR FIES MAIRE DE LA COMMUNE DE SOLLIES »,
poids : 430 kg, diamètre : 0,95 m, note : Sol.
La fontaine Saint-Jean-Baptiste, construite en 1865-1866, pour remplacer l’ancienne datant de 1660.
Le passage Félix Pey, créé en 2010 pour relier le centre-ville aux zones de stationnement à l’est.
Le barrage Saint-Victor, alimenté par les eaux du barrage supérieur et par les eaux qui se déversent du canal des Carcès et qui actionnait le moulin à farine et la tannerie Giraud ; le canal de fuite de ce moulin tombe à cent mètres en aval.
Le canal du Sarraire et de la Tour, canal maître du syndicat des arrosants du Sarraire et de la Tour. Long de 2000 m, il arrose cinquant-huit hectares, cinquante-neuf ares.
Le débit est de 198 l/s contre 1660 l/s pour le Gapeau (juin 1948).
Retour au fougaou, vers 16 h 30.