Les crues du Gapeau sont de régimes torrentiels, dues à la violence des précipitations et de la nature des sols. De Signes à La Crau les sols sont calcaires et karstifiés et sont cristallins pour le bassin du Réal-Martin, sols sur lesquels les ruissellements sont rapides et abondants.
En terrain karstique si l’infiltration de l’eau est grande il peut apparaître des résurgences périodiques qui aggravent les débits dans une haute et moyenne vallée très étroite.
Les inondation mémorables
Cote d'alerte du Gapeau = 1,80 m soit 43,3 m3/s (info : DIREN PACA 2001)
Crue décennale = 2,76 m soit 94 m3/s (info : DIREN PACA 2001)
– Crue du 8 septembre 1651
Roole de ceux qui se sont noyés à Belgentier, le jour de la Nativité de Notre Dame, le huistiesme de septembre mil six cents cinquante un, dans la rivière ayant débordé extraordinairement.
Pierre André, fils de Toussaint,
Louise Beaucier, veuve de Barthelemy Gassin (un corps trouvé et enterré le 13 décembre),
Isabeau Gassin, sa fille et Isabeau Teisseire, sa fem,
Jacques Teisseire, rentier du lieu,
Barthélemy Roque, papetier, natif de Pignans,
Louis Gavot, travailleur,
Françoise Gueit, sa femme,
Madeleine, Etienne et Catherine, ses enfants,
Louise Julien, femme de Louis Gavot, le majeur,
Catherine Laure, sa tante,
Jean Ruy, marchand curatier,
Claire Andrieu, sa belle-fille,
Anne, sa petite fille,
Jean-Baptiste Brémond, de Jean,
Claire Rentier, femme de Jacques Guérin,
Jean et Anne, enfants de ce dernier,
Claude Teisseire, de Jean,
André Teisseire, d’Antoine,
Charles Terras, de Claude,
Antoine Rouquier, de Louis,
Louis Chaulan, marchand papetier,
Anne Martel, de Louis,
Claire Brémond, de Jean,
Anne Marrot, de Paul,
Trois gardes du duc de Vendôme,
Jean Rouvier, travailleur,
Pierre Rouquier,
Claire, femme de Jean Revest et Honorade,
ses filles Isabeau, Françoise et Jean Revest, de Jean, ses petits-enfants,
Jacques Teisseire, de Pierre,
Guillaume et Honoré Ruy, de Jacques ».
Atlas des zones inondables – Belgentier (IPSEAU, scan25©IGN2007, éch. : 1 / 25 000).
– Crue du 28 septembre 1703
– Crue du 9 juin 1767
– Crue du 8 septembre 1871
(Info : P.-A. Février, 1989).
– Crue du 12 janvier 1941
– Crue du 17 avril 1942
(Info : A. Catoni, 1949 et Volot R. et Delfino J.-P. 1995)
À Solliès-Pont, dans la rue Notre-Dame : 0,45 m d’eau.
– Crue du 15 février 1951
Atlas des zones inondables – Solliès-Toucas (IPSEAU, scan25©IGN2007, éch. : 1 / 25 000).
– Crue du 20 février et les 24 et 25 mars 1955
(Info Var-Matin du 18 janvier 2000).
« Le Gapeau s’est gonflé de façon spectaculaire à partir de 12 h, son niveau monta à la moyenne effarante de un mètre à l’heure, pour arriver à 16 h 30 à la cote de 6, c’est-à-dire la cote d’alerte qui fut dépassée en moins d’un quart d’heure, et l’eau se répandit sur la Nationale 98 entre le pont du Gapeau et l’entrée d’Hyères, pour s’étendre à travers la plaine. À 17 h, la circulation sur cette route était interrompue »…
579 m²/s à la station de Sainte-Eulalie.
445 m²/s à Sainte-Eulalie.
Tout le Var est inondé.
2 - Chemin communal de La Foux, plaine de la Garde. Au fond le Coudon.
3 - CD 86 et piste cyclable au nord du pradet en diretion de La Garde.
4 - Plaine de la Garde, CD 29 / CD 86.
La crue décennale s’établit à une hauteur de 2,76 m et un débit de 93 m3/s.
Notons également que la cote d’alerte aux inondations du Gapeau est établit à une hauteur de 1,80 m pour un débit de 43,3 m3/s.
Le débit d’eau à Sainte-Eulalie est de 380 m3/s.
à l'aval du pont de la salle des fêtes Solliès-Pont, photo René Long.
262 m3/s à Sainte-Eulalie.
– le 27 février 2001 à 16 h = 0,655 m soit 1,73 m3/s ;
– le 28 février 2001 à 0 h 40 = 1,115 m soit 14,3 m3/s ;
– le 28 février 2001 à 13 h = 0,965 m soit 10,5 m3/s.
Atlas des zones inondables – Solliès-Pont, (IPSEAU, scan25©IGN2007, éch. : 1 / 25 000).
Ce 28 octobre 2004, pluie abondante toute la journée à partir de 0 h 35 et elle s’arrête à 22 h 35.
– Crue du 9 novembre 2011,
La crue à Saint-Victor le 9 novembre 2011.
– Crue du 21 novembre 2019,
Solliès-Pont, avenue Jean Moulin,
le 21 novembre 2019 à 11 h 43.
le 21 novembre 2019,à 12 h 05, vers l'aval.
Solliès-Pont, barrage du Capelan,
le 21 novembre 2019, 11 h 59 vers l'amont.
indique le plus haut niveau de crue connue du Gapeau (19 janvier 1999).