Solliès-Ville, la chapelle du Deffend
Cette chapelle a été construite au 17e siècle sur l’emplacement d’une bergerie et depuis 1674, la population s’y rend en pèlerinage.
Elle a été épargnée pendant la Révolution, mais comme tous les lieux de culte, elle sera vendue et rejoindra la liste des Biens nationaux.
partie.
Plus tard, en août 1943, un incendie attisé par un vent violent ravagea le versant nord du Coudon et menaça le village qui fut épargné, car le mistral cessa soudainement au niveau de la chapelle...
Aussi, en remerciement et avec l’accord de l’occupant, le 15 août de cette même année, une procession en action de grâce eu lieu, à Notre-Dame du Deffend.
Lors des combats pour la libération de Solliès Ville, les 20 et 21 août 1944, la chapelle a subi de gros dommages.
On organisait autrefois dans cette chapelle trois processions : au lendemain de Pentecôte, le 15 août et le 8 septembre (fête de la Nativité de la Vierge Marie). Le prêtre en profitait pour bénir le terroir depuis le promontoire.
« Consolatrice des affligés montre que tu es (leur) mère, prier pour nous. »
Textes 2 : Sancta Christina Solleriensium patrona inclyta OpN.
« Sainte Christine de Solliès, illustre patronne des Sollièsiens, prier pour nous. »
Le titre « Consolatrice » se trouve déjà dans des prières mariales très anciennes, Marie est notamment invoquée sous le titre Consolatrice des affligés durant de longs siècles, en Afrique du Nord, pendant la « traite des blancs », capturés lors de razzias sur les côtes d’Europe méridionale et réduits en esclavage par les musulmans à partir du VIIe siècle.
Notes et croquis de Frédéric Dollieule en 1890, cahier QQ, page 126. (Archives Écomusée du Gapeau.)
François-Joseph Pey, martyr pour la Foi - Toulon, 1927, 46 p.