Le parc du château de Solliès-Pont
Agrumes : Citrus
Arbre à laque : Butia capitata
Aubépine : Cratægus oxyacanthasensu
Bouleau blanc : Betula alba L.
Buis : Buxus sempervirens
Camphrier : Cinnamomum camphora
Chêne blanc : Quercus pubescens L.
Chêne vert : Quercus ilex L.
Cocotier du Chili : Judaea chilensis
Cycas : Cycas revoluta
Cyprès chauve : Taxodium distichum
Cyprès commun : Cupressus
sempervirens L.
Cyprès de Lambert : Cupressus macrocarpa
Faux-poivrier : Schinus molle
Filaire : Phillyrea latifolia L.
Frêne : Fraxinus excelsior
Laurier sauce : Laurus nobilis L.
Laurier-tin : Viburnum tinus
Marronnier d'Inde : Aesculus
hippocastanum
Micocoulier : Celtis australis L.
Orme : Ulmus campestris L.
Palmier à chanvre : Trachycarpus fortunei
Palmier bleu du Mexique : Brahea armata
Palmier dattier : Phœnix canariens
Palmier de Californie : Washingtonia filifera
Palmier nain : Chamærops humilis
Pin d'Alep : Pinus halepensis Miller
Platanes : Platanus acerifolia
Séquoia : Sequoia sempervirens
Tilleul : Tilia
Feuillus
Devant son nom au mot latin « Tilia » le Tilleul est un arbre appartenant à la famille des Malvacées, qui se divisent en plusieurs espèces, dont les plus connues en Europe sont le Tilleul à petites feuilles Tilia cordata et le tilleul à grandes feuilles Tiilia plastiphyllos.
Arbre traditionnel implanté au centre des villages de Gaule ou d’anciens lieux de rassemblement en Allemagne, le Tilleul est aujourd’hui principalement connu pour ses fleurs et ses feuilles. Ces dernières, souvent en forme de cœur, ont d’ailleurs fait du Tilleul un symbole d’amour et de fidélité dans la mythologie grecque.
Pouvant s’élever jusqu’à quarante mètres de hauteur, il possède une croissance rapide faisant apparaître une écorce lisse qui se gerce au fil des années. Comme la plupart des arbres, il a besoin d’un sol relativement profond pour pouvoir se développer. Cet arbre principalement d’ornement préfère les terres riches, fraîches et assez humides pouvant être même calcaire. Il ne supporte pas les terrains trop acides et l’aridité de l’air, il conviendra donc de lui trouver une exposition mi-ombre.
Le Tilleul se plante en racines nues ou en conteneur à l’automne pour favoriser son enracinement avant l’hiver.
Cette espèce a un tronc droit et de nombreux rameaux plutôt pendants. Son écorce cannelée ressemble à celle du hêtre, gris avec quelques pustules et protubérances. Ses feuilles caduques sont simples, alternes, elliptiques, légèrement asymétriques à la base, dentées et rugueuses sur le dessus, ressemblant à celles l’Orme, tout en étant plus allongées et moins larges. Ses petites fleurs s’épanouissent en mai, en général solitaires et disposées à l’aisselle des feuilles, avec une corolle peu visible, mais des stigmates blancs très développés.
En septembre, ses petits fruits noirâtres ressemblent à de petites olives et persistent sur l’arbre après la chute des feuilles.
La face blanchâtre des feuilles d’yeuse permet en fait de réfléchir les rayons du soleil et lutter contre la sécheresse. De ce fait, il occupe souvent les sites les plus secs. Ces caractéristiques des forêts méditerranéennes sur le sol calcaire, il permet de maintenir un couvert forestier dans les lieux aux conditions écologiques rudes, et participe ainsi au maintien des sols.
Il a été largement exploité pour le bois de chauffe et le charbon de bois.
Cet arbre mesure une quinzaine de mètres de façon générale et plus rarement une trentaine possédant une tête ronde. Il est très rustique au gel en terrain drainant et peu aussi vivre plusieurs siècles. Son tronc à l’écorce noire, Il est souvent recouvert de lichens gris. et est souvent de forme assez tortueuse. Le bois (très dur et dense) sert pour les charpentes et les meubles. Il résiste à l’eau et sert encore pour les écluses, les pilotis, les traverses de chemin de fer… Il sert aussi de combustible et à fabriquer un excellent charbon de bois.
On extrait de l’arbre l’huile essentielle de ravintsara qui contient du safrol (toxique) mais elle n’est utilisée qu’en usage externe pour ses propriétés antivirales, antiseptiques, antispasmodiques, stimulantes, antirhumatismaux, analgésiques, contre l’asthme et les faiblesses cardiaques.
Des petites fleurs en coupe de couleur jaunâtre forment des bouquets de six à sept centimètres de diamètre, entre mars et juin puis des baies noires de moins d’un centimètre apparaissent.
En Asie, notamment au Japon, le camphrier est vénéré : il est l’ensemble de la ville d’Hiroshima, car il fut le premier à reverdir après le bombardement atomique du 6 août 1945.
Arborant une couleur vert clair, ses feuilles sont de grande taille avec ses treize à quinze centimètres de longueur. Unisexes, les fleurs s’organisent autour d’un pédoncule, tandis que les fruits duveteux ont des formes proches des châtaigniers.
Occupant une place très importante dans la mythologie grecque, le platane est le symbole de la déesse Gaia. Par ailleurs cet arbre fait également partie des quatre éléments formant le caducée, l’emblème du corps médical. Le platane a été très utilisé pour border nos routes nationales.
Conifères
C’est un conifère à grand développement qui atteint entre dix et vingt-cinq mètres de hauteur. Son large tronc lisse souvent tortueux et penché est recouvert d’une écorce brun-gris qui se fissure avec l’âge. Sa cime large et claire prend souvent la forme d’un parasol (moins dense toutefois que celle d’un pin parasol).
Ses feuilles ou aiguilles persistantes et aromatiques vert clair, regroupées par deux sont courtes, fines et souples (entre six et dix centimètres).
Il produit en avril et mai à la floraison des fleurs mâles sous forme de chatons jaunes pale qui se situent à la base des pousses de l’année, et des fleurs femelles sous forme de cônes charnus, les plus petits des pins méditerranéens (de huit à onze centimètres), d’un violet pourpre qui se développent en deux ans et deviennent brun et ligneux.
Ils contiennent des graines ailées qui sont comestibles.
Il est plus fin et plus élancé que le séquoia géant.
Les feuilles persistantes sont disposées sur les rameaux secondaires en deux rangs d’aiguilles aplaties, longues, vertes dessus, blanchâtres dessous. Les feuilles placées sur les rameaux principaux sont des écailles appliquées.
photo : Ilya Katsnelson, CC BY 2.0
Les cyprès chauves vivant dans les marais se distinguent par la croissance de racines aériennes particulières, les pneumatophores. Ces organes lignifiés, qui peuvent atteindre 1,7 m de haut, émergent du sol ou de l'eau tout autour du tronc. Leur fonction semble être double. D'une part ils assurent la fourniture en dioxygène du système racinaire immergé qui risquerait sans cela l'anoxie ; d'autre part ils permettent une meilleure stabilisation et un meilleur ancrage de l'arbre dans le sol très souvent imbibé d'eau.
L’arbre de forme pyramidale atteint vingt-cinq mètres en culture avec à la base une largeur de sept à huit mètres, et jusqu’à quarante mètres dans son aire d’origine avec un diamètre de tronc de deux mètres à la base. Les ramilles portant les aiguilles souples sur deux rangs ne sont pas tout à fait opposées, ce qui le distingue du Métaséquoia. Elles sont disposées en spirale autour du rameau, mais sa torsion donne l’illusion qu’elles sont placées sur un même plan. Ce sont des ramilles entières qui se détachent à automne.
Les fleurs mâles apparaissent dès la fin de l’automne sous forme de panicules lâches et pendantes de dix à trente centimètres de long et libèrent leur pollen en avril.
Le Cyprès commun est un conifère à l’écorce lisse et teintée de rouge. De port érigé, les branches et les rameaux sont serrés les uns contre les autres, et dressés, donnant à l’arbre l’allure d’une colonne, parfois très fine suivant l’espèce, dont la cime élancée peut dépasser les vingt mètres de haut.
Les feuilles sont de petites écailles agglutinées, formant de petits rameaux souples. À la fin de l’hiver, les fleurs font leur apparition : les mâles sont de petits chatons oblongs, de couleur ocre à brun, tandis que les fleurs femelles sont des cônes globuleux à écailles épaisses, de couleur verte, parfois teintés de bleu ou de gris.
Cupressus sempervirens Horizontalis est un cyprès de Provence couramment utilisé dans le Midi, pour faire des haies taillées.
À la fin de l’hiver, les fleurs font leur apparition : les mâles sont de petits chatons oblongs, de couleur ocre à brun, tandis que les fleurs femelles sont des cônes globuleux à écailles épaisses, de couleur verte, parfois teintés de bleu ou de gris.
Cupressus sempervirens Horizontalis est un cyprès de Provence couramment utilisé dans le Midi, pour faire des haies taillées.
Photo : John Sullivan. et licence
Leurs feuilles pennées et arquées qui peuvent être très grandes (deux à trois mètres pour C. debaoensis), ressemblent à celles des palmiers, mais elles sont bordées d’épines et insérées sur le stipe par un long pétiole. Elles forment de magnifiques courronnes, en particulier chez C. revoluta.
Les Cycas étant dioïques, les fleurs mâles et femelles sont portées par des pieds différents. Chez C. revoluta, les cônes mâles, laineux mesurent vingt à quarante centimètres et les inflorescences femelles dix à vingt centimètres. Les fruits ovoïdes font trois à quatre centimètres de long.
Le feuillage, vert brillant, peut geler à partir de -15 °C, mais repart du tronc.
Palmiers
Ce qui apparaît comme un tronc est en fait une tige herbacée, non ligneuse,
rendue rigide et épaisse par le nombre très élevé des faisceaux conducteurs de sève
et par l'importante sclérification du parenchyme.
Le stipe est marqué des résidus des anciennes feuilles desséchées qui finissent par tomber après une vingtaine d’années et laissent voir un stipe rugueux. Les palmes longues de deux mètres et plus sont pennées et très arquées, portant cent vingt à cent soixante pinnules bleutées érigées, qui retombent au bout des feuilles. Les pétioles de cinquante centimètres sont hérissées d’épines filamenteuses. Les fleurs peuvent apparaître dès que le jeune Butia montre un début de stipe. Les inflorescences naissent d’entre les feuilles et les fleurs sont en grappes denses, jaunes.
Elles sont capables de produire plus de trente kilos de fruits, d’un diamètre de deux à trois centimètres qui deviennent orange à maturité. Ils contiennent une grosse graine centrale ovoïde à trois petits creux ; une noix de coco miniature.
Palmier à chanvre, croissance rapide, stipe unique et fin garni de fibres brunes raides, feuilles palmées assez coriaces vert foncé, de sept à huit mètres de haut, grande résistance au froid.
Il a été importé de Chine en 1844.
Il a été introduit en Europe aux alentours de 1850 et se rencontre encore aujourd’hui sur la côte méditerranéenne (Hyères, Montpellier, Collioure…), à Lorient et sur la place d’Hendaye. On pourra donc l’implanter partout à condition d’installer un dispositif chauffant pour l’hiver.
Le palmier Jubaea chilensis est une plante monoïque, c’est-à-dire qu’il est à la fois mâle et femelle. Il peut donc produire des graines viables et fertiles tout seul. Les fleurs sont disposées sur une grande hampe florale mesurant plus d’un mètre cinquante. Le fruit est une noix de coco miniature.
Il est dioïque, son tronc - ou stipe - comprend de multiples drageons. Ses fruits malgré leur aspect brun rouge attirant ne doivent pas être consommés.
Ses feuilles prennent la disposition d’une rosette terminale, la forme d’éventail ainsi formée peut atteindre un diamètre de quatre-vingt-dix centimètres. C’est le palmier le plus vendu et le plus cultivé, aujourd’hui. Il possède la caractéristique exceptionnelle de régénération naturelle après le passage d’un incendie.
Il peut également résister à la sécheresse ce qui lui vaut une grande importance au niveau écologique en freinant l’érosion.
Il supportera très bien également le bord de mer et ses embruns. Mais attention, sa rusticité est limitée aux températures ne descendant pas en dessous de -12 °C.
De nombreuses vertus thérapeutiques sont associées aux baies de la plante.
Grâce à ses nombreuses fibres, l’utilisation du palmier nain peut aboutir à la fabrication de divers matériels et objets tressés.
La colonne se compose d’une soixantaine de palmes s’étalant sur trois mètres de diamètre. Les pétioles d’environ un mètre de long, gris argenté sur le dessous et recouvert d’un duvet brun au revers, sont armés de solides épines crochues jaune clair. Les feuilles légèrement costapalmées sont coriaces et couvertes d’une cire qui leur donne un aspect bleu argenté à gris bleu sur les deux faces. Les limbes sont déchirés en segments jusqu’au centre dans toute la couronne. L’extrémité des segments est elle-même bifide et parfois légèrement retombante. Les vieilles feuilles restent longtemps attachées formant un « jupon » au sommet du stipe.
Après plusieurs décennies de spectaculaires panicules de couleur ivoire, de quatre à six mètres de long surgissent d’entre les feuilles et retombent gracieusement sous la couronne. Elles sont composées d’une multitude de petites fleurs hermaphrodites. Les fruits comestibles sont des drupes sphériques marron rouge de vingt-cinq millimètres qui prennent d’abord la teinte jaune.
Quinze à vingt mètres de haut.