Morus nigra L.
Bien que la sériciculture ait été abandonnée depuis bien des années, les Mûriers sont encore présents dans nos paysages, bordant certains chemins ou allées de bastides, en périphérie de vignes ou à proximité des maisons. Mais, ayant perdu leur intérêt économique, ils tendent à disparaître, sauvés parfois par l’ombrage qu’ils apportent. Mais intéressons-nous à son fruit, récolte mineure quelque peu délaissé ou ignoré dans la tradition locale. Il mérite qu’on s’y attarde davantage.
« Reconnaître le Mûrier noir »
Lire l’article sur la fructification du Mûrier blanc, de l’association « Fruitiers rares »
Citons encore le Mûrier multicaule (Morus multicaulis), originaire de Chine ou le Mûrier rouge (Morus rubra), provenant d’Amérique du Nord, dont les variétés sont autant de promesses gustatives.
Un pépiniériste ayant une très belle collection de mûriers :
http://www.cochetfrederic.com/muriers-a-fruits.html
Si ailleurs des études ont permis d’identifier des cultivars (variétés locales), à ma connaissance, aucune étude n’a été réalisée dans le Var. N’ayant plus d’intérêt économique, l’arbre est menacé et disparaît progressivement devant l’extension urbaine notamment, ou par simple abandon. Il mériterait d’être étudié et préservé. Et si sa feuille n’est plus un argument, peut-être son fruit saura-t-il séduire les papilles et contribuer à le sortir de l’oubli.
Laurent Boudinot
Conservatoire du Patrimoine.
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