La halle aux grains
ou ferme du Piquet
Le moulin à huile
Les biens de la communauté sont affermés en 1638 pour 2700 livres. Palamède Albert est le premier fermier connu, le renouvellement du fermage est annuel.
Un projet de construction au Pont d’une halle pour le mesurage des grains (le piquet est une taxe sur les grains) est décidé en mai 1676. Le corps du bourg du Pont composé des syndics et des principaux habitants s’assemblent devant le juge de Solliès ou son lieutenant « le baille » dans cette halle.
En 1707, le corps du bourg du Pont, dans la maison de la halle, nomme quatre syndics : E. Portanier, A. Silassy-Mazan, J. Jean et Cl. Guibaud.
Le 15 juillet 1714, le conseil délibère de faire une salle pour servir de maison commune sur le Piquet et de moulin à huile au Bourg du Pont. On délibère de faire un second étage sur le bâtiment. Dès 1717, ce bâtiment est nommé : Hôtel de ville du bourg du Pont.
Le blason de la communauté sur le linteau de la porte est exécuté en 1741 par Pellegrin-Selmy, sculpteur sur pierre et doreur, de Toulon.
J. Pey, procureur à l’ordinaire (avoué) syndic du bourg du Pont de mai 1741 en novembre 1751, est fermier du piquet en 1743.
Le 3 mai 1789, le conseil a unanimement délibéré de réduire le droit de piquet à deux deniers par livre (poids) et d’imposer une taille de 45 livres par livre cadastrale (Conseil général de la communauté de Solliès).
Le 16 août 1789, P. Beaudin requiert que le piquet soit totalement supprimé, et de laisser néanmoins subsister le commis de bureau. Accord du Conseil général de la communauté. Le 31 octobre 1817, dans l’état des biens de la commune de Solliès-Pont il est fait mention de l’hôtel de ville et de la prison.
Lors de la visite de Georges Clemenceau (1841-1929), sénateur du Var, président du Conseil le samedi 3 janvier 1920, celui-ci est accueilli par l’ensemble des maires du canton et Jean Aicard fait le discours de bienvenue.
L’hôtel de ville déplacé en 1962, le bâtiment est transformé en bibliothèque municipale en février 1983.