Chapelle Saint-Roch de Solliès-Pont

Chapelle Saint-Roch

Chapelle rurale privée de cinq mètres de large, de douze mètres cinquante de long sur sept mètres de haut avec des fondations d'un mètre cinquante, à nef unique à deux travées, à voûte d’arêtes et une abside en cul-de-four. Elle est éclairée par une imposte cintrée au-dessus de la porte d’entrée à deux battants ouverte sur le mur pignon ouest et une baie verticale cintrée, ébrasée intérieurement, munie de vitrail, sur chaque mur gouttereau, ouverte dans la deuxième travée.

Fondée en 1642 par maître Balthazar Laugier, avocat au parlement de Provence, pour sa mère Magdeleine Laugier, atteinte de la peste et qui en guérit en 1640.
Cette chapelle a été agrandie en 1708 d’une sacristie qui s’ouvre par une porte basse dans l’abside.

Saint-Roch

L’évêque de Toulon rend une ordonnance qui transfère le service de la chapelle Sainte-Maxime dans cette chapelle en mars 1727. En 1779, maître Jean-Baptiste Laugier, fils de Jean Laugier, avocat, fait recrépir, plafonner, carreler et blanchir tout l’intérieur de la chapelle en 1779. Le dernier membre de cette famille en 1809 donne la chapelle à la fabrique paroissiale de Solliès-Pont.

Les habitants du quartier des Laugiers décident d’agrandir la chapelle à leur frais en 1893.

Dans le clocher-pignon se trouve une cloche de Pascal Azan, fondeur à Toulon, d’un diamètre de quarante-trois centimètres et le texte : SIT NOMEN DOMINI BENEDICTUM L’AN 1828.

 

 

Sur la façade sud, une tuile saillante a permis à des générations de jeunes filles de réaliser leur vœu :

« Saint Roch, aidez-moi à trouver un fiancé »

Tuile saillante à l'extérieur de la chapelle Saint-Roch, détentrice d'une légende.