Néanmoins la Carte archéologique de la Gaule, (1999, ISBN : 2-87754-064-2, le Var 83/2, p. 743, §13*) indique :
« (8150) Au moulin de Saporta, inscription funéraire de l’époque romaine : N. Jules Raymond de Solier, 1564-1579, p. 49 ; - Honoré Bouche, 1664, tome I, p. 339 (1) ; - Gustave de Bonstetten, 1873, p. 33 ; - C.I.L., XII, n° 320. »
L’inscription servait de martellière dans le moulin :
« Manius Otacilius Onesimus / sibi et Otaciliae Philonicae / uxori optimae Valeriae Sextil / liae et Otaciliae Proculae / v(ivus) f(ecit) » :
«Manius Otacilius Onesimus, de son vivant, a élevé (ce monument) pour lui-même et pour Otacilia Philonica, son épouse très bonne, pour Valerie Sextilia et pour Otacilia Procula. »
Il s’agit probablement d’un couple d’affranchis du même propriétaire.
Description :
Deux blocs calcaires :
— Un grand bloc calcaire de 1,43 m x 0,44 x 0,30 m de haut= 490 kg, à deux parements avec deux lignes incomplètes de lettres gravées en creux, une rainure, un socle et deux moulures.
SON EPOUSE TRES BONNE, POUR VALERIE SEXTILIA
— Un petit bloc calcaire de 0.96 m x 0,27G / 0,46D x 0,31 h m = 280 kg, à deux parements avec une ligne incomplète de lettres gravées en creux, une rainure, un socle et une moulure.
Et après retournement on peut lire :
« MANIUS OTACILIUS »