Romain Lauréri

Lauréri Romain, portrait, 1989

Romain Lauréri (1921-2002).

Après une formation de mécanique générale, il ouvre, à Solliès-Pont, son garage de réparation auto au 6 bis, avenue du 6e RTS en 1949.
Il est d’abord agent Massey Fergusson puis agent Citroën.
Dans l’ancien garage des pompiers, place Général Gardanne, il installe une station service pour la vente des produits Antar ; de l’essence, du super, du fuel domestique et les cuves et aussi du gaz.
Bien placé au début de l’avenue, il invente son slogan célèbre :

« Dernière station avant la Mer ».

Domicilié au 48, rue Notre-Dame puis au 18, faubourg Notre-Dame. Plusieurs passions l’animèrent : la pêche en mer et la chasse sous-marine et plus tard la poésie.

Il a édité à compte d'auteur : Sur un air de Provence
à la Pensée Universelle en mai 1986.

Porte-clef Lauréri

Recto du porte-Clef Lauréri : STATION ANTAR, agent citroen, 6e RTS, Tél. : 154, Solliès-pont (Var).

Lauréri Romain, garage

Verso du porte-Clef Lauréri : la photo de son garage place Gardane.

 

Sur un air de Provence

Cinq village – un canton,
La montagne et la mer,
Du soleil à foison,
Une nature en vert.
Un coup d’œil sur la Corse,
Tout en haut du Coudon,
Quand le ciel nous accorde
Une claire vision.
La rivière aux amours
Qu’est notre beau Gapeau,
Découverte d’un jour
Pour les peintres du beau.
La truite, le goujon,
Dans l’eau claire du courant,
Chevennes et barbillons
Régalent petits et grands.
En Haut de Belgentier
Les pins et les genêts,
Une halte rêvée
Pour un bon déjeuner.
Avec ses oliviers
Aux olives musclées,
Vous y dégusterez
L’huile sélectionnée.

Plus bas Solliès-Toucas
Un centre à l’évasion,
Donne sans embarras
La bonne direction.
Direction les monts
Pour vous oxygéner.
Rond-point de Solliès-Pont
Chef-lieu ensoleillé.

Le village au blason
Qui coupe en deux Gapeau,
En souvenir des ponts
Qui traversaient ses eaux,
Solliès aux deux soleils,
Le premier au lever,
Et pour être son pareil,
Le second au coucher.

En bas de Solliès-Ville
Côtoyant les figuiers,
Gourmandise des villes
Les champs de cerisiers,
Les fruits des citadins
Du seigneur des Forbins,
Qui font la renommée
De la communauté.

Enfin c’est La Farlède
Le village cadet,
Celui qui nous entraide,
Second du quintuplet.
Banlieusard de la ville
Sous pentes du Coudon,
Un petit coin tranquille
Avec vue sur Toulon.

Et notre beau ruisseau
Dans ses méandres verts,
Ses arbres pour chapeau
Nous conduit à la mer.
Alors vous qui rêvez
De vacances dorées,
Chez nous y trouverez
De quoi vous exaucer :
Quatre points cardinaux
Qui ont pour centre Solliès,
Dans un lieu super beau
Engorgé de soleil,
Où l’accent du Midi
Chez-nous le plus chantant,
A fait le paradis
Dans le département,
Peut-être à Solliès-Pont
Vous y verrez un jour,
Des enfants du canton
La ronde de l’amour,
Et votre seul désir
En billet de retour,
Ou plus tôt revenir
Pour un nouveau séjour.

Romain LAURÉRI (1921-2002) Sur un air de Provence,

La Pensée Universelle, Paris, 1986.