Patrimoine

Les barrages de Solliès-Toucas

 

 

Barrage des Tourrettes

Le barrage des Tourettes, Solliès-Toucas

*« Sur la rive gauche, au-dessous du pont de Truébis, et en amont du pont de Guiran sur Gapeau, se trouve le barrage dit des Tourrettes et des Sénès ; ce barrage existait en piquets et fascines en 1587.
En vertu d’une ordonnance royale du 12 janvier 1844, ce barrage a été reconstruit en maçonnerie avec un radier en pavés et un couronnement en pierres de taille. Ce genre de construction a été contesté par un grand nombre d’usagers, et le barrage est en partie détruit aujourd’hui. Le canal dérivé dessert, outre les irrigations, comme les autres canaux pris sur Gapeau, trois moulins à plâtre, un moulin à farine, une ressence et une blanchisserie. »

Barrage Truébie, Solliès-Toucas.

Barrage sur la Truébie.

 

Barrage en amont du pont de Guiran

Barrage Solliès-Toucas la Guiranne
Barrage Solliès-Toucas la Guiranne

Arrose jusqu’aux Terrins sur la rive gauche. Existait déjà en 1566 sous le nom de « Resclause de la Gippière », faisait marcher ce moulin et arrosait bien au-delà des Sénès.

Barrage des Mastres au quartier des Tourrettes

Barrage des Mastres
Le barrage des Mastres

Le barrage des Mastres, le 15 décembre 2011.

*« Vis-à-vis de la Tourrette, les eaux sont dérivées au moyen d’un barrage établi en 1773, pour le service d’un moulin à farine et d’un moulin à huile (M. Toucas). »

 

Barrage du pont des Toucas

*« Au-dessus du pont de Solliès-Toucas, se trouve le barrage des moulins à huile établi le 30 juillet 1787 (M.  Toucas). »

Barrage pont des Toucas

 

Barrage du Gaou ou Nègre

barrage Nègre

*« Sur la rive droite, le barrage Gautier dessert par ordonnance royale en date du 12 février 1839, un moulin à farine et une ressence autorisée »

 
*M. Auguste Bosc, géomètre à Draguignan, 1845.

Barrage de Sainte-Croix et aqueduc Charcheli

Barrage de Belgentier 2

Le projet date de 1795, avec une reprise du chantier en 1824, mais une crue arrête les travaux qui reprennent et s’achèvent en 1863.

 *« Sur la rive droite, le barrage de Gavaudan, sous la bastide Roubaud, sert à dériver un canal d’irrigation sur la rive droite. Ce barrage, établi par les chartreux de Montrieux, a été reconstruit entre 1833 et 1835. »

*« Sous la propriété de Castelin, se trouve le barrage des moulins de Belgentier. Les eaux dérivées traversent ensuite le Gapeau sur un aqueduc en bois, et vont desservir, dans le village, deux tanneries, deux moulins à tan, un moulin à farine et un moulin à huile. »

Barrage de Belgentier

*« Sur la rive gauche, à l’entrée au nord du village de Belgentier, se trouve le barrage du moulin à tan (Monsieur Sales). Le barrage de la Bastide sert à dériver les eaux nécessaires à la papeterie de la Bastide, à celle des Conférences (papeterie de Madame veuve Géry née Ruy), à celle de la Ferrière, enfin à une papeterie et à un moulin à farine (M. Rosselin). »

Sur les limites de Belgentier, arrose la rive droite : le barrage des Hauts-Guirans.

*« Sur la rive droite au cinquième kilomètre de la route, sous les Conférences, les eaux sont dérivées au moyen d’un barrage, pour la papeterie de la Guiranne (Monsieur Ruy). »

 

*M. Auguste Bosc, géomètre à Draguignan, 1845.

Barrage de Signes

Barrage de Signes

À trois cents mètres environ en aval de l’usine de Cancérille, fut construit en 1833 pour l’arrosage des terres de Cancérille (rives droite et gauche du cours d’eau) et de Paveyrolles (rive gauche). Les terres arrosables de Paveyrolles empruntent 2/3 dans la commune de Signes, 1/3 dans celle de Méounes.

(Acte, notaire Mauric à Belgentier, du 23 septembre 1832).

*« Sur la rive gauche, près de sa source, les eaux sont prises au moyen d’une vanne, pour l’arrosage de La Glandette.
Plus bas, au moyen de deux vannes, les eaux sont prises à droite, pour l’arrosage (Madame veuve Baume), et à gauche, pour la filature de Beaupré (M. Ventre).
Sur la rive gauche presque en face de la filature de Beaupré, les eaux sont prises au moyen d’un barrage formé par une vanne, pour le service d’une filature de coton établie depuis 1835 (M. Ventre). La même prise fait mouvoir, à quelques centaines de mètres plus bas, le moulin à farine dit moulin de Gapeau (M. Allègre), et plus bas encore, au ponceau de Cancérille, un foulon (M. Ventre).
À peu de distance du foulon mentionné ci-dessus, il y a un barrage qui sert à deux prises, l’une à droite, pour l’irrigation (Mme Fabre), et l’autre à gauche qui existe depuis deux ou trois ans (M. Roubaud, de Méounes). »

 

*M. Auguste Bosc, géomètre à Draguignan, 1845.

Barrages de Méounes
 

 

Barrage des Lantiers

Barrage de Méounes

À six cents mètres plus bas, rive droite, existe l’écluse dite « de Cerisy » retenant les eaux du Gapeau et de Beaupré pour l’arrosage de Montrieux-le-Vieux (commune de Méounes).

 
Note : de M. Marius Gueit, maire de Solliès-Pont (1878-1886), percepteur à Marseille (1909), elles ont été recueillies par M. Frédéric Dollieule en août 1909.

 

 

Barrage du Naï

Barrage de Méounes

*« Sur la rive gauche, à deux mètres du poteau de la chartreuse, les eaux sont dérivées au moyen d’un barrage dit « barrage de la Trinité » pour une papeterie (M. Redortier) et pour l’irrigation des terres placées au-dessous du canal. La prise de la Trinité a été établie anciennement pour une papeterie dite « le Martinet » actuellement fermée.
La fabrique de papier près de Pachoquin, sur le bord de la route, est mise en mouvement à l’aide d’une dérivation issue d’un barrage connu sous le nom de barrage de Pachoquin, dont l’établissement remonte au début du XVIIe siècle. »
À deux kilomètres, plus bas, se trouve l’écluse des usines Lantier et du Martinet.

 

*M. Auguste Bosc, géomètre à Draguignan, 1845.
 

Les barrages et les prises sur le Gapeau

Le Gapeau longe ou traverse ces communes :

Communes Surfaces arrosées en ha Longueur du Gapeau en km Débit en l/s
au 7/10/1843
 Signes 3,5 3 236
 Méounes 60 6,7
 Belgentier 43 4,75 461
 Solliès-Toucas 70 5,4
 Solliès-Pont 323 1,85
 Solliès-Ville 73 3,98
 Solliès-Farlède 57 /
 Hyères 326 13,86 628 l/s dont :
Jean Natte : 306
Gapeau : 322
 Totaux : 955,5 ha 39,54 km
Barrages sur le Gapeau. Dessin.
Les barrages industriels et agricoles sur le Gapeau, 1re catégorie. La longueur du fleuve de Beaupré à Solliès-Pont est de 21 km. Le 10 mars 1956.